Benoît Magras n’est venu que trois fois sur l’île de Saint-Barthélemy, dont il a la carte tatouée sur le torse. Petit-fils d’Antoine et Germaine Magras, de Corossol, il lance un appel à qui les aurait connus. Et plus largement cherche à appréhender l’âme de Saint-Barth.
A 28 ans, Benoît Magras, établi en Dordogne, se lance sur les traces de ses ancêtres Saint-Barths. « Je suis venu deux fois à Saint-Barthélemy, en 1998 et en 2004. J’ai eu un ressenti puissant, et j’ai besoin aujourd’hui d’interroger cette histoire familiale », explique-t-il, en vacances sur l’île pour un mois. Petit-fils d’Antoine et Germaine Magras de Corossol, il lance un appel aux habitants qui auraient connu ses grands-parents. « J’aimerais rencontrer des gens qui ont connu mon papi, qui ont des photos, qui ont navigué avec lui… C’est une démarche personnelle mais aussi au niveau de l’île. Je souhaite explorer la culture, les valeurs, l’âme de Saint-Barth. C’est une terre spéciale, je sens une grande fierté chez les gens qui me disent « “Je suis Saint-Barth”. » Si Benoît souhaite approfondir ses connaissances de sa famille, le projet de rédaction d’un livre lui trotte dans un coin de la tête. «Il y a une question de fond, qui existe aussi en métropole d’ailleurs : que fait-on de notre patrimoine, de la culture? Que fait-on de nos racines ? » Si vous êtes en possession d’éléments matériels ou de souvenirs concernant Antoine Magras de Corossol, né en 1920, matelot puis commandant de bateaux (Frégate, Galibi, Mairus Moutet), et qui a pris sa retraite en métropole, contactez Benoît Magras, de préférence avant la fin du mois : benoit.magras@hotmail.fr ou 06.78.84.45.85.
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