Le syndicat de personnels soignants de Guadeloupe, l’UGTG, avait assigné l’ARS au tribunal administratif pour qu’elle commande des matériels et médicaments. L’UGTG demandait que soient commandés 20.000 doses d’hydroxychloroquine et 200.000 tests de dépistage du Covid-19. « La situation sanitaire du pays exige que soient prises des mesures de test de la population beaucoup plus étendues, ainsi que des mesures de diffusion et d’utilisation de traitement à base d’hydroxychloroquine et d’azithromycine », explique l’UGTG.
Le tribunal administratif de Basse-Terre a donné raison au syndicat en ordonnant la commande de ces matériels « en nombre suffisant » selon les dispositions des décrets gouvernementaux, mais n’a pas suivi les quantités exigées par l’UGTG. L’ARS a réagi dans un communiqué en assurant qu’elle avait anticipé l’autorisation gouvernementale d’administrer le traitement du Dr Raoult via « la rédaction d'un protocole de traitement élaboré par les médecins du CHU et mis en œuvre suite à la recommandation du Haut Conseil de santé publique le 23 mars 2020 ». Concernant les tests, « le dépistage de la population guadeloupéenne se fait selon les règles édictées par la loi et les préconisations ministérielles », assure l’Agence régionale de santé. Elle s’est dit «satisfaite de voir que le tribunal n’a pas entériné la demande de l’UGTG d’acheter les tests et les médicaments dans les quantités qu’ils ont demandées sans être experts et auprès des entreprises qu’ils ont citées. »
L’ARS Guadeloupe au tribunal face à l'UGTG
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