Justice - Qu’importe le véhicule, tant qu’ils ont l’ivresse

Les magistrats ont, comme à l’habitude lors de l’audience à Saint-Barthélemy, eu à examiner le 28 novembre une série de dossiers de délits routiers liés à la consommation d’alcool. L’ivresse au volant, ou au guidon, selon le choix de locomotion des prévenus. Âgé de 42 ans, cet homme est retrouvé sur le bitume à côté de son scooter dans le quartier d’Anse des Cayes. Il est environ 13 heures. Le test d’alcoolémie pratiqué sur l’homme révèle un taux de 1,76 gramme d’alcool par litre de sang. A la barre, il explique de manière un peu confuse qu’il était bien sur le scooter mais que c’est une femme qui conduisait. Ils ont chuté, elle s’est blessée et a été transportée à l’hôpital par les pompiers. S’il a déjà été condamné à plusieurs reprises pour des faits de conduite en état d’ivresse, la procureure comme la présidente ­estiment que les preuves qu’il se trouvait aux commandes au moment de l’accident ne sont pas suffisantes. Il est donc relaxé.

Un autre dossier concerne un homme âgé de 39 ans. Il est absent à l’audience car il réside dans l’Hexagone. Le 9 mai dernier, il a un accident avec son quad vers 4h30 du matin. En raison de ses blessures, la prise de sang pour le test d’alcoolémie n’est effectuée qu’à 7h30. Son taux est alors de 1,86 gramme par litre de sang. Suivi psychologiquement, il a déjà été condamné pour des faits similaires à deux reprises. Il écope d’une peine de 30 jours amende à 10 euros.

Le prévenu suivant est également un récidiviste. Le 29 juin, il est contrôlé à 8 heures du matin par la police territoriale qui détecte une forte odeur d’alcool. Quand on lui demande de se garer sur le côté, il redémarre. Il est arrêté quelques minutes plus tard par la gendarmerie. Il explique qu’il a fait la fête jusqu’à 4 heures du matin et qu’il a paniqué lors du contrôle. Il est condamné à quatre mois de prison avec sursis, son permis est suspendu six mois et son véhicule confisqué.