Certains habitants en situation très précaire à cause des dégâts provoqués par l’ouragan Irma seront aidés pour leur reconstruction, via le projet Pélican.
Mille logements ont été partiellement ou totalement détruits à Saint-Barth dans la nuit du 5 au 6 septembre 2017. Pélican, c’est le nom d’une opération d’aide à la reconstruction menée à quatre : le Lions Club, la Croix-Rouge, Help Saint-Barth et la Collectivité. Elle profitera à sept résidents de Saint-Barth qui ont perdu leur habitation dans l’ouragan Irma.
Parmi ces bénéficiaires, certaines personnes âgées qui avaient été recueillies en urgence au centre d’hébergement de Saint-Jean après la perte de leur logis. Des personnes qui n’étaient pas assurées, qui touchent le RSA ou la retraite, sont suivies par le service d’action sociale…
Help St Barth s’engage à rembourser 30 % des factures d’artisans présentées par les bénéficiaires du projet Pélican. Même chose pour la Croix-Rouge, dans la limite de 165.000 euros. La Collectivité, elle, participera à hauteur de 8.000 euros par habitation. Un plafond qu’elle s’était fixée pour éviter d’encourager les propriétaires à ne pas assurer leurs biens. Le Lions Club, lui participera à l’aménagement des lieux une fois reconstruits. Le montant de cette dernière aide n’est pas défini, d’autant plus que le club service local continue de récolter des fonds, notamment via la vente des « montres Irma ».
Pourquoi si longtemps après ? Des complications administratives. La fondation Help Saint-Barth a été créée par des Américains amoureux de l’île au lendemain d’Irma, et pour la plupart, les dons ont été offerts par leurs compatriotes. Sauf que le don d’un citoyen américain à une association américaine, au profit d’un territoire étranger, n’est pas soumis aux mêmes règles que s’il reste dans le pays initial. Des paperasseries qui ont été finalement réglées après plusieurs mois de travail, grâce à la création d’un pendant français de Help Saint-Barth, baptisé Saint-Barth Initiative.
Une convention a été signée entre ce dernier, la Croix
Rouge, le Lions Club et la Collectivité pour définir les rôles de chacun. Le
travail va pouvoir commencer pour ces personnes, souvent malades ou
handicapées, qu’Irma a plongé dans une grande
précarité.
JSB 1295