Après la déconvenue suscitée par le sujet de l’émission « Quotidien » sur Saint-Barthélemy après Irma, les habitants plébiscitent le reportage réalisé par Alessandra Sublet, fidèle de l’île.
Samedi était diffusé, dans l’émission « 50 mn Inside », le sujet tourné par Alessandra Sublet, à l’aide d’un simple téléphone, à Saint-Barthélemy.
Les scènes tournées sur l’île sont entrecoupées du témoignage de la présentatrice, qui s’est mise en scène afin de parler de son attachement à Saint-Barth et son émotion après l’ouragan Irma. Elle espère, avec ce petit film de 15 minutes, dissiper les clichés sur l’île des milliardaires, souvent véhiculés par les médias nationaux.
Avec les figures locales
On y voit l’animatrice participer au nettoyage des mornes avec les bénévoles de Saint-Barth Essentiel, visiter l’Eden Rock avec son directeur Fabrice Moizan, ému aux larmes, rencontrer les chevaux rescapés et le désarroi de Joanna Lopez à Galop des Îles, interroger Micheline Jacques, directrice de l’école primaire de Gustavia, tout aussi émue, acheter du poisson à Lorient, chez Jordan Laplace, replanter le corail avec Didier Laplace... Pour finir, elle rencontre le président Bruno Magras à l’aéroport, qui en profite pour saluer « le dynamisme de la population, l’esprit d’unité et de dignité qui nous a aidé très rapidement à remettre les choses en ordre. »« La solidarité que je vois à ce moment-là, elle me scie », admet Alessandra Sublet. « Ça me touche car je me rends compte à quel point les gens aiment cette île. »
« Un bon début »
Elle a fait mouche : le petit documentaire de la présentatrice a enchanté la population de Saint-Barth. Sur Facebook, les internautes sont unanimes pour la remercier d’avoir montré, selon eux, « la réalité de l’île », et « remis les pendules à l’heure ». Certains sont plus critiques : « Trois points de vue trois témoignages parlant de l'horreur vécue mais le reste de la population? Celle ou celui qui a perdu son job, ceux qui on perdu leur toit? » Cependant, en quinze minutes seulement, difficile d’évoquer tous les sujets liés à l’après-Irma. Un Saint-Barth résume l’avis général : « Son reportage est le plus réaliste que St Barth ait eu, c'est un bon début. »
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