Le cyclone de catégorie 5 Dorian a ravagé les îles d’Abaco et Grand Bahama, la semaine dernière. Le bilan, toujours provisoire, est de cinquante morts et 2.500 disparus.
Les équipes de secours recherchent des cadavres parmi les décombres sur l’île d’Abaco, dans le nord de l’archipel, où l’ouragan Dorian est resté pendant dix heures au stade de catégorie 5. Le bilan provisoire est de 50 morts, et 2.500 personnes portées disparues. Le nombre de décès causés par Dorian sera très élevé. Mais le décompte des corps « n’est pas la priorité », selon le ministre de la Santé des Bahamas, Duane Sands, cité par le Miami Herald. « La priorité est de soigner, réconforter les blessés qui souffrent, nourrir les gens, et leur fournir de l’eau ». Les équipes de secours qui ont mis plusieurs jours à parvenir sur place fouillent, évoluant difficilement sur des monticules de débris. Ils retirent les corps des défunts, un à un. Les sinistrés sont évacués peu à peu. Plus de 5.000 personnes ont été accueillies à Nassau, la capitale. Les survivants qui restent manquent de tout et le risque d’une crise sanitaire inquiète.
Les premières estimations des spécialistes évaluent les dégâts matériels à 7 milliards de dollars. L’ONU estime à 70.000 personnes le nombre de sinistrés ayant besoin d’aide de toute urgence.
L’ouragan a poursuivi sa route le long des côtes américaines, moins puissant, et a causé des dégâts en Caroline du Nord notamment. Il a prolongé sa course jusqu’au Canada, où la houle cyclonique a engendré des submersions, et quelques dégâts sus aux rafales de vent à 150 km/h. Il devrait arriver jusqu’à l’Islande au stade de tempête post tropicale.