Photo > La SNSM locale est intervenue dimanche à Marigot pour venir en aide à un kite-surfeur dont le matériel s’est abîmé en mer, l’empêchant de rejoindre seul la côte. ©SNSM
«Profondément touché», Jérôme Pellerin, patron de la SNSM Saint-Barth, a mis le pavillon de la station locale en berne dès l’annonce du drame. Trois membres de la Société nationale du sauvetage en mer ont perdu la vie vendredi aux Sables d’Olonne (Vendée), noyés dans leur vedette pendant la tempête Miguel, alors qu’ils partaient au secours d’un marin pêcheur, toujours porté disparu à ce jour. Le drame a ému la France entière et secoué les stations SNSM de tout le pays, jusqu’à notre île. Parmi l’équipe des T-shirts orange, Benoît Martin, marin de longue date et ancien résident des Sables d’Olonne, connaît bien les lieux. « J’étais étudiant là-bas. Le bateau, je le voyais sortir. Pour intégrer la SNSM aux Sables, il faut être un marin hors pair », décrit-il. Une communauté qui vit avec la mer et ses dangers. « Ce qui est arrivé est navrant, mais c’est aussi le risque du métier, bien que l’on soit bénévoles. En rentrant dans cette association, il faut être conscient des dangers que cela implique. Les copains qui sont partis, ils savaient. La mer est notre seul espace de liberté», rappelle Benoît Martin. «Mais il faut savoir rester humble et la respecter. »
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