Saint-Barth -

Il menace de couper la tête de son colocataire à la machette

Une altercation entre deux colocataires a dégénéré à Saint-Barthélemy dans la nuit du 22 au 23 novembre. Un homme a été condamné vendredi à deux mois de prison ferme pour avoir menacé son ami avec une machette.

Une violente dispute a éclaté entre deux colocataires dans une maison de Saint-Barth, dans la nuit de mardi à mercredi. Les deux hommes, B. et D., sont pourtant amis de longue date, et ont en commun un goût prononcé pour la consommation de cocaïne, qu’ils ont partagé en métropole durant dix ans. D’ailleurs, D. suit un traitement à base de méthadone et en fait profiter B. Les deux hommes travaillent dans la même entreprise de BTP.

La dispute est-elle partie de là ? Les choses ne sont pas claires. Toujours est-il que B., 29 ans, s’en est d’abord pris ce soir là à son frère, puis à son ami D., insultant violemment sa mère décédée quelques années plus tôt.

Le ton monte, et D. se réfugie dans une chambre, avec un autre occupant de la maison. B. ne se calme pas et continue d’agresser verbalement tout le monde. Muni d’une machette, il tape contre les murs du logement, et lance à son colocataire : « Je vais te couper la tête à la machette ». Des mots en l’air, expliquera-t-il au tribunal, selon le Soualiga post.

Les gendarmes de Saint-Barth arrivent alors et sont eux aussi invectivés : « Embarquez moi, je veux passer la nuit chez vous ! » Les militaires maîtrisent l’homme l’emmènent.

Après sa garde à vue, il est jugé en comparution immédiate à Saint-Martin, vendredi en fin de matinée. Son casier judiciaire étant déjà riche de 16 condamnations, il est condamné à deux mois de prison ferme, quatre mois de mise à l’épreuve en métropole, et interdiction de remettre un pied à Saint-Barthélemy.


Véhicule dégradé

L’employeur des deux hommes s’est plaint de dégradations sur le véhicule de D., le colocataire menacé. Or, si B. a bien reconnu avoir coupé des sangles à l’arrière du véhicule, le pneu crevé et la vitre brisée était en réalité dus à Irma. Ce que l’employeur finira par admettre.