Seule zone humide de l’île à être située dans un secteur appartenant à la Collectivité, l’étang de Saint-Jean vient de traverser une période des plus néfastes. A tout le moins pour ses habitants, puisque de nombreux poissons morts ont été recensés. « Il s’est reproduit la même chose qu’avant que des travaux ne soient entrepris, explique le directeur de l’Agence territoriale de l’environnement, Sébastien Gréaux. En période de sécheresse, il y a moins d’eau. Les poissons consomment tout l’oxygène et finissent par mourir. »
En l’occurrence, si le phénomène se veut naturel, il est ici principalement lié au fait que les tuyaux qui permettent à l’eau de circuler et de se renouveler se sont bouchés. Des bactéries ont ainsi peu à peu envahi l’étang et ont contribué à diminuer le taux d’oxygène. « Un travail a rapidement été mis en place sur les tuyaux et une pompe a été installée pour réoxygéner », rassure Sébastien Gréaux.
De plus, des agents territoriaux sont intervenus afin de ramasser les corps des poissons morts. Essentiellement pour éviter l’hécatombe de 2013. « Les oiseaux viennent manger les poissons et ingèrent les bactéries, explique le directeur. En 2013, c’est comme ça que l’on a perdu nos pélicans. » Une expérience qu’il était préférable de ne pas renouveler.