L’Agence territoriale de l’environnement interpelle les propriétaires d’animaux, domestiques ou non, suite aux évolutions de la réglementation liée à l’entrée en vigueur du nouveau code de l’environnement.
Désormais, tout les animaux non domestiques (serpents, perroquets, furets, singes...) doivent être déclarés auprès de l’ATE avant le 1er janvier 2023. Tous les animaux exotiques non domestiques déjà présents sur l’île avant le 1er janvier 2022 seront automatiquement régularisés après demande du propriétaire et constats des agents de l’ATE. Pour les importations de nouveaux animaux, un autre formulaire est disponible. Après le 1er janvier 2023, tout animal non domestique détecté sur le territoire de Saint-Barthélemy sera considéré comme illégal.
Un autre changement concerne les chats domestiques et les autres mammifères carnivores, à l’exception des chiens. L’ATE explique que « le chat est surtout un super prédateur pour la petite faune indigène qui n’est pas armée pour l’affronter car elle n’a pas évolué à proximité des mammifères carnivores ». Afin de limiter leur impact, des campagnes de stérilisation ont été initiées depuis bientôt sept ans. Celle menée sur les chats errants a coûté à la Collectivité la somme de 106.495 euros. « Mais force est de constater que le nombre de captures ne diminue pas, remarque l’ATE, et que les demandes de prêt de cages et les plaintes sont en augmentation. Cette campagne n’a aucun sens si, pour une part, les chats errants sont stérilisés et, pour une autre part, les chats domestiques fertiles continuent à entrer sur l’île et à nourrir la population errante. »
Par conséquent, depuis le 1er janvier, l’entrée de tous les chats et autres mammifères carnivores non stérilisés (autres que les chiens) sur le territoire de Saint-Barthélemy est interdite.