Pour cette dixième édition, l’organisation des Voiles de Saint-Barth se met au vert. Plusieurs actions en faveur de l’environnement constituent une première étape, qu’elle espère accentuer un peu plus chaque année, pour arriver à une régate 100% éco-responsable.
Pour commencer, la chasse au plastique est lancée. Fléau des océans, l’objectif est de bannir son usage au maximum. Terminé, les gobelets jetables, qui seront remplacés par des éco-cup ; même sort pour les pailles, les sacs en plastique jetables, etc. « Si nous ne pourrons pas proposer dès cette année un village entièrement zéro-plastique, le but à terme est d’y arriver. Nous souhaitons notamment mettre en place des fontaines à eau géantes pour éliminer complètement l’usage de bouteilles en plastique d’ici quelques années », indique François Tolède.
Autre ambition des Voiles, favoriser des aliments durables, éthiques. Difficile quand on habite sur une île ou toute l’alimentation est importée, mais des possibilités d’agir existent. « En travaillant en étroite collaboration avec les traiteurs, le but est d'encourager et de garantir l’inclusion de protocoles de développement durable, grâce à la mise en œuvre de produits de saison, biologiques, locaux ou issus du commerce équitable», indique un communiqué de presse sur le sujet. « Les Voiles de Saint-Barth Richard Mille s’engagent également à faire en sorte que tous les contenants utilisés pendant l’événement proviennent de sources éthiques et respectueuses de l’environnement. »
Troisième point, la sensibilisation. En excluant la culpabilisation, souligne François Tolède. Le village de course accueillera tout un volet environnement, en lien avec différents acteurs locaux (ATE, Coral Restoration...). Les coureurs recevront à leur arrivée un guide de bonne conduite. Cinq étudiants métropolitains viendront dans les écoles de l’île présenter leur projet “Exploragyr”, une mission scientifique sur les micro-plastiques qu’ils comptent mener pendant un an, à bord d’un voilier.
Photo © Michael Gramm
