Saviez-vous que les baleines à bosse adultes peuvent rester 30 minutes en apnée et que, par conséquent, pour les observer, il faut s’armer de patience ? Que leur souffle peut atteindre trois mètres de hauteur et que ce qu’on appelle le chant des baleines est en réalité celui des baleines mâles ?
Ces informations ont été compilées par les enfants en classe de CM1-CM2 de l’école de Colombier, qui ont travaillé avec l’ATE pour créer un panneau d’information sur les baleines. Le sanctuaire Agoa a financé le panneau et l’association Megaptera a renseigné les élèves sur les routes de migration des baleines à bosse.
Ce panneau a été installé il y a deux semaine à Toiny, juste à côté d’une longue vue pour observer les mammifères marins qui, de décembre à avril, viennent se reproduire et mettre bas dans nos eaux. Poids du bébé à la naissance ? Une à deux tonnes. ça aussi, on l’apprend sur le panneau. On peut même y scanner un « flashcode » pour écouter le chant des mâles. De quoi s’occuper pendant les 40 minutes minimum de votre observation.
Pour l’heure, cette année, on a entendu les baleines mais on ne les a pas encore vues. Il faut dire que leur chant a une portée de 30 km. Comment on le sait ? Devinez !
Les scientifiques écoutent les mammifères marins
Le 27 janvier, les équipes de l’ATE ont relèvé les données du nouvel hydrophone sous-marin posé quarante jours plus tôt. La carte mémoire sera envoyée à des experts de l’Université de Toulon qui analyseront mensuellement les différents sons relevés, pour mieux connaître les mammifères marins présents dans nos profondeurs. Jusqu’à récemment, il n’y avait que deux hydrophones dans la Caraïbe, dont un à Saint-Barthélemy. Le premier hydrophone avait permis d’identifier que les environs de notre île étaient un spot d’éducation des jeunes cachalots. Qu’apprendra-t-on, maintenant que trente hydrophones ont été posés dans les eaux caribéens ?