Dans son dernier bulletin, l’Agence territoriale de l’environnement revient sur la question des cabris et leur impact sur la végétation, grâce à l’exemple de l’île Fourchue, où les chèvres ont été supprimées en 2003-2004.
Les chèvres ont été supprimées de l’île Fourchue entre 2003 et 2004. Près de quinze ans plus tard, force est de constater que la végétation revient, peu à peu. L’Agence territoriale de l’environnement s’est basée sur des inventaires scientifiques de la flore menés en 1980, 2001, 2011, 2017 et 2018 pour chiffrer cette évolution.
En quatorze ans, le nombre d’espèces de plantes observées à Fourchue a augmenté de 80 %. En revanche, plusieurs espèces mentionnées dans les plus anciens inventaires restent aujourd’hui introuvables. L’ATE envisage de les réintroduire. Fourchue, comme d’autres îlets, pourrait même à plus long terme devenir un refuge pour des espèces végétales menacées à Saint-Barthélemy.
> Informations détaillées à lire dans le bulletin n°4 de l’ATE, téléchargeable sur www.agencedelenvironnement.fr.
Questel K & Hochart J. 2019. La reconquête de la végétation sur l’Île Fourchue (Saint-Barthélemy) suite à la suppression des chèvres. Le Bulletin de l’ATE N°4. 2-6.