La campagne de stérilisation des chats se poursuit

L’Agence territoriale de l’environnement (ATE) poursuit sa campagne de stérilisation des chats « divagants ». Ainsi, depuis plusieurs jours et jusqu’à ce vendredi, des interventions ont été menées, principalement dans le quartier de Saint-Jean. Guillaume Ramade, agent de l’ATE, et le docteur Anne-Sophie Cappio, vétérinaire, capturent temporairement des chats errants afin de procéder à leur stérilisation. Mais pas uniquement. En effet, après avoir endormi l’animal au moyen d’un sédatif, la vétérinaire effectue des tests afin de détecter la présence de certains virus. Deux principaux, en l’occurrence : le sida et la leucose. Le FIV ou sida du chat (qui n’est pas transmissible à l’Humain) est une maladie causée par un virus, présent dans le sang ou la salive de l’animal, qui s'attaque au système immunitaire. Elle se transmet généralement lors de bagarres par une morsure ou une griffure profonde. Néanmoins, Anne-Sophie Cappio remarque que les cas sont quasiment inexistants lors des tests réalisés sur l’île. Tout comme la leucose, autre maladie infectieuse liée à un virus et spécifique au chat, également peu détectée. « Une bonne surprise », commente la spécialiste.
Dans l’attente de la mise en place d’une structure territoriale qui permettra de recueillir les chats errants, l’ATE va continuer à sillonner les quartiers de Saint-Barth afin de procéder à la stérilisation de la population féline à l’abandon. Par ailleurs, l’Agence rappelle que l’identification des chats par puce électronique ou tatouage est une obligation.
« C’est une démarche très accessible qui favorise la protection de votre animal en cas de perte, de fugue ou de vol, insiste l’ATE. L’identification facilite aussi les démarches administratives, accorde la possibilité de voyager avec votre animal hors du territoire et permet d’accéder à des lieux ou l’identification est exigée. » L’identification doit être réalisée auprès d’une des trois cliniques vétérinaires de l’île avant que l’animal n’atteigne ses sept mois. Un défaut d’identification des chats est sanctionné d’une contravention de 4e classe, qui peut aller jusqu’à 750 euros d’amende.