La semaine dernière, suite aux pluies diluviennes qui s’étaient abattues sur une la Guadeloupe et avaient causé des inondations, des dégâts matériels et surtout la mort de deux personnes, des élus de l’île avaient réclamé la reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle. Hier, mercredi 11 mai, le ministre de l’Outre-mer Sébastien Lecornu a indiqué que l’état de catastrophe naturelle a été reconnu pour quatre communes de Guadeloupe : Les Abymes, Pointe-à-Pitre, Le Gosier et Morne-À-L’eau. Dans une dépêche, l’Agence France Presse rappelle que les parlementaires PS (Parti socialiste) ont demandé début mai au premier ministre de renforcer la coopération avec les collectivités pour augmenter les investissements contre l'artificialisation des sols. La Guadeloupe est très concernée par le risque d'inondation en raison du dérèglement climatique. Si jusqu'ici l'Observatoire de l'énergie et du climat régional prévoyait que 42 hectares actuellement urbanisés de Pointe-à-Pitre soient inondés à l'horizon 2050, le dernier scénario passe à 48 ha. Un phénomène également mis en avant dans le passage du 6e rapport du Giec consacré aux petites îles, qui détaille des «risques de submersions-inondations » accrus.