Dans une publication diffusée sur un réseau social en début de semaine, la Collectivité territoriale informe que des pièges à moustiques ont été installés dans les quartiers de Corossol, Grand-Cul-de-Sac, Gouverneur, Gustavia, Lorient, Petit-Cul-de-Sac et Saint-Jean. Il est précisé que ce dispositif entre dans le cadre d’une étude « visant à enquêter sur la densité des moustiques et à mieux comprendre comment gérer la dengue ». Le Journal de Saint-Barth a bien évidemment voulu en apprendre davantage afin d’en informer ses lecteurs. Notamment sur la durée de l’étude, sur l’organisme qui va la mener, celui qui va la financer et pour quel montant. Autant de questions pour lesquelles le JSB n’a reçu aucune réponse. Un « point de situation » a été fait hier, mercredi 25 janvier, en présence de Marie-Angèle Aubin, 3e vice-présidente de la Collectivité chargée des questions environnementales. Celle-ci nous a simplement indiqué qu’il ne s’agit, pour l’heure, que du « départ de l’étude ». Contacté par téléphone, le directeur territorial de l’Agence régionale de Santé (ARS), Paul Guibert, explique que l’ARS « n’est pas impliquée » dans le projet. « Nous faisons uniquement un travail au niveau du port et de l’aéroport », a-t-il précisé. Personne ne semble donc savoir d’où sortent les pièges à moustiques, ni le contenu ou les objectifs de “l’étude” et encore moins qui va financer l’opération. Seule certitude : la Collectivité invite la population à ne pas toucher les pièges «pour ne pas perturber la collecte et fausser les résultats ».
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Des pièges à moustiques en vue d’une étude
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