5,7 tonnes de déchets collectés lors du « Clean Up » du Rotary

Un vrai dépotoir à ciel ouvert. Des moteurs d’engins et de climatiseurs, des portières de voitures, un aquarium de deux mètres de long, des flûtes à Champagne en plastique par dizaines, un canot de survie, des bouteilles, des mégots, des fours... Si le centre de traitement des déchets est bien installé à Public, la grande opération de nettoyage organisée dimanche 17 octobre par le Rotary Club de Saint-Barth a permis de s’apercevoir que l’île regorge de petites décharges sauvages dissimulées sous la végétation. En moins de trois heures, les participants au «Clean Up » ont ramassé près de 5,8 tonnes de déchets. Une collecte qui laisse songeur quant au civisme de la population résidente et visiteuse.
Dimanche, à 7 heures du matin sur le parking de Saint-Jean, des centaines de personnes ont revêtu le tee-shirt du Rotary ou de leur propre association avant de se lancer, sacs poubelles en main, à l’assaut des fourrés, fossés et autres ravines. Les bénévoles du Rotary sont évidemment de la partie, tout comme des membres de la SNSM, du Lions Club, les écoliers de la Minischool, une classe de l’école de Colombiers, des parents et leurs enfants... Une délégation d’une cinquantaine d’employés de l’Eden Rock, leur directeur en tête, s’est également jointe à l’effort collectif. Tout comme des salariés du Pearl Beach ou de l’entreprise Barth Bâtiment qui a également fourni des camions pour le transports des déchets collectés. Le club Serial Divers a aussi participé au ramassage en procédant au nettoyage de la côte.
« 5.770 kilos de déchets, c’est énorme, assure Marryl Molina du Rotary. Surtout quand on sait que l’on n’a pas couvert toute l’île (en raison de la fermeture de la montée de Camaruche, ndlr) et que l’on avait moins de temps que les années précédentes ». Néanmoins, sur une durée plus réduite et un espace plus restreint, l’opération organisée par le Rotary a  permis de nettoyer l’île avant l’arrivée des touristes. Même s’ils ne vont sans doute pas mettre le nez dans les fourrés pour en vérifier la propreté, Saint-Barth est un peu plus présentable. Un état qui ne devrait malheureusement pas se prolonger.