Au dernier trimestre 2019, l’île comptait 405 demandeurs d’emploi (catégories A B et C), contre 513 l’année précédente. Le pic connu après Irma continue de s’affaisser, et le taux de chômage est redescendu à un niveau plus bas qu’avant l’ouragan.
Fin 2019 à Saint-Barth, la Dieccte comptait 320 demandeurs d’emploi de catégorie A (tenus de chercher un emploi et sans aucune activité), soit une baisse de près de 10% sur le trimestre (35 personnes en moins), et de 34,7% par rapport au dernier trimestre de 2018.
Si on ajoute à la catégorie A les catégories B et C (demandeurs tenus de chercher un emploi, mais qui ont exercé une activité), la moyenne est de 405 chômeurs sur le quatrième trimestre à Saint-Barth. Contre 574 fin 2018, soit une diminution de 29%.
La majorité des demandeurs d’emploi sont des femmes (240 fin 2019, contre 165 hommes). Parmi les 405 chômeurs (A, B, C), 280 ont entre 25 et 49 ans, 20 ont moins de 25 ans et 105 ont 50 ans ou plus.
Le taux de chômage a continué de baisser en 2019, pour atteindre un niveau encore plus bas qu’avant le passage de l’ouragan Irma. En décembre 2016, le nombre de demandeurs d’emploi en catégories A, B et C était de 502 personnes, trois ans plus tard, il s’élève donc à 405 habitants. Sur un territoire où les entreprises peinent à recruter et où la vie est très chère, le taux de chômage a beau être bas, il reflète tout de même un recours actif au travail dissimulé ; de nombreux cas concernent aussi des mères de famille sans solution de garde pour leurs enfants. La Collectivité avait fait l’an dernier de la lutte contre ceux que le président Bruno Magras appelle « les faux chômeurs » une priorité, et une convention avait été passée avec Pôle Emploi, afin qu’un agent soit détaché sur notre île.
JSB 1360