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Hausse de 15,1% des demandeurs d’emploi au deuxième trimestre 2021

Source exhaustive issue des fichiers de gestion de Pôle Emploi, la statistique du marché du travail permet de connaître chaque mois le nombre de personnes inscrites, entrées ou sorties de listes de l’organisme. Un recueil de données méticuleux qui fournit une vision claire de la situation de l’emploi sur chaque territoire. A Saint-Barthélemy, entre le premier et le deuxième trimestre 2021, le nombre de demandeurs tenus de rechercher un emploi est en hausse de 15,1%. Ils étaient 530 inscrits à la fin du mois de mars et 630 fin juin, soit 80 de plus.

+37,5% chez les moins
de 25 ans
C’est chez les moins de 25 ans que l’augmentation est la plus flagrante. Particulièrement dans les trois catégories (A, B et C) qui regroupent les personnes qui sont dans l’obligation de trouver un emploi. De 40 à la fin du premier trimestre, les moins de 25 ans sont passés à 55 à la fin du mois de juin. Soit une hausse de 37,5%.
Pour les 25 à 49 ans, la hausse est de 13,7% (365 inscrits au premier trimestre, 415 au deuxième) et de 16% pour les plus de 50 ans (125 inscrits fin mars contre 145 fin juin). Sur un trimestre le nombre d’homme demandeurs d’emploi a grimpé de 14,9% et le nombre de femmes de 16,9%.

Les chômages courts
plus nombreux
En matière d’ancienneté, si l’on peut dire, et toutes les catégories d’âge confondues, ce sont les personnes inscrites depuis moins d’une année qui sont les plus nombreuses. A la fin du deuxième trimestre, elles étaient 395, soit 16,2% en plus qu’à la fin du premier trimestre.
Les inscrits qui sont à la recherche d’un emploi depuis un à deux ans étaient 140 fin juin (120 fin mars, soit une hausse de 16,7%). De deux à moins de trois ans, ils étaient 45 au deuxième trimestre contre 40 au premier (+12,5%). Enfin, la catégorie des « trois ans ou plus » comptait 35 inscrits fin juin (30 fin mars, +16,7%).

200 jours en moyenne
A Saint-Barth, toujours selon les statistiques de Pôle Emploi, la durée moyenne d’une période de chômage est, pour les personnes enregistrées au deuxième trimestre 2021, de 200 jours. Une donnée qui est bien entendu en constante évolution. De fait, elle était de 218 jours pour la moyenne des inscrits du premier trimestre et de 178 jours lors du deuxième trimestre de 2020.

80 entrants, 60 sortants
Pôle Emploi a donc enregistré 80 nouvelles inscriptions entre le premier et le deuxième trimestre 2021. Parmi celles-ci, les femmes sont plus nombreuses (45) que les hommes (35). La classe d’âge la plus représentée est celle des 25 à 49 ans (55 personnes), devant les moins de 25 ans (15) et les « 50 ans et plus » (10).
Parallèlement, 60 inscrits ont quitté les fichiers de Pôle Emploi à la fin du deuxième trimestre. Trente femmes et autant d’hommes. Un nombre de « départs » identique à celui du premier trimestre pour les femmes mais en augmentation de 20% chez les hommes. Comme pour les nouveaux arrivants, les partants les plus nombreux appartiennent à la catégorie des 25 à 49 ans (40 personnes) qui devancent les moins de 25 ans (15) et les « 50 ans et plus » (5).

Une majorité de fins
de contrats
Il va sans dire que le contexte des inscriptions est très variable. A Saint-Barth, les inscrits au deuxième trimestre 2021 sont majoritairement des personnes dont le contrat de travail est arrivé à son terme (41,1%). 19,2% ont négocié une rupture conventionnelle, 14,1% appartiennent à la catégorie « réinscription rapide » (suite à un défaut d’actualisation, une radiation administrative ou une période d’inactivité), 6,4% ont démissionné, 6,4% ont été licencié (économique ou autre), 5,1% se réinscrivent après une période d’inactivité (fin de maladie, de maternité, de formation...) et, enfin, 7,7% pour des raisons diverses (retour dans l’Hexagone, fin d’une activité non salariée, etc).

31,5% de défaut
d’actualisation
Pour les départs, les raisons sont tout aussi nombreuses. Mais la cessation d’inscription pour défaut d’actualisation du statut arrive largement en tête avec 31,5% des cas enregistrés. 27,7% des sorties découlent de la reprise d’un nouvel emploi, 7,4% pour radiation administrative, 7,4% en raison d’un arrêt de la recherche d’emploi (pour cause de maternité, de maladie ou de retraite...) et 1,9% pour débuter un stage ou une formation. Il est à noter que les 24,1% restants sont des départs liés à un déménagement, à une absence du lieu de résidence supérieure à 35 jours ou encore au fait que le titre de séjour du demandeur d’emploi n’est pas ou plus valide.

   

Journal de Saint-Barth N°1439 du 23/09/2021

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