Une délocalisation des écoles « plus que souhaitable » selon Saint-Barth d’Abord

Le dossier de la délocalisation, temporairement délaissé par l’actuelle majorité territoriale, continue d’agiter les réflexions du groupe d’opposition Saint-Barth d’Abord. Dans un texte publié sur un réseau social, le groupe revient sur cette décision du président de la Collectivité, Xavier Lédée, pour apporter d’autres éléments de clarification et d’opinion. « Si la population est impatiente, c’est qu’il s’agit d’un projet utile, est-il écrit. Le transfert sur une autre localisation de la maternelle serait à ce stade une évolution plus que souhaitable (…) L’école élémentaire possède un déficit de 400m2, certaines salles de classes ne répondent pas aux normes d’accessibilité, la récréation se fait en plusieurs temps, obligeant les élèves en classe à être distraits par les camarades qui courent en extérieur. » Par ailleurs, SBDA estime que « La cantine scolaire est clairement sous dimensionnée en matière d’espace de restauration. Elle n’est plus conforme aux normes et réglementations, notamment l’accessibilité... Les équipements de la cuisine sont par ailleurs vétustes avec aucune perspective d’évolution possible. »
Plus concrètement, le groupe rappelle : « Si le projet de délocalisation des écoles primaire et maternelle a bien été lancé au début des années 2000, l’accident d’avion du 24 mars 2001 qui fit 20 morts a conduit les élus à bousculer les priorités en privilégiant la construction d’une Chambre funéraire avec ses parkings sur les terrains qui avaient été prévus pour la construction du Groupe scolaire. Il a donc fallu attendre de trouver un terrain ayant la superficie nécessaire pour relancer le projet. Ce n’est donc qu’après avoir convaincu la famille Navarette, de vendre à la Collectivité 7.000 m² pour la délocalisation des écoles, que le projet a pu être sérieusement relancé. » Le groupe remarque toutefois qu’il « faudrait un terrain de minimum 9.965m², voire allant jusqu’à 13.800m² pour construire un projet regroupant les trois écoles et la cantine scolaire. »
Quoi qu’il en soit, SBDA se dit impatient d’aborder le débat d’orientations budgétaires pour vérifier si le projet a été suspendu ou bel et bien abandonné.