A l’école primaire de Gustavia, la rentrée s’est bien passée pour les 270 enfants. L’équipe redoute une instabilité en cours d’année car trois enseignants sont touchés par des problèmes de logement.
270 enfants, « c’est plus que l’an dernier, mais on s’y attendait car il y avait eu pas mal de départs à la suite d’Irma », note Gildas Cueff, qui remplace la directrice de l’école primaire de Gustavia, Micheline Jacques, absente pour raisons de santé.
Côté pédagogie, « la grande nouveauté, c’est la classe de CP bilingue », dans la continuité de ce qui est fait à l’école maternelle voisine. « On a fait trois CP de petits effectifs, entre 17 et 18 élèves, un classique avec des cours d’anglais, et deux bilingues. C’est à dire que sur 24 heures de cours hebdomadaires, la moitié est dispensée en anglais. » Les enfants ont été sélectionnés à l’issue d’un test effectué par l’Académie.
A part ça, « il y a de nouveaux programmes, on abandonne la méthode du prédicat pour revenir à celle du COD et COI… » Tout cet aspect technique cela sera expliqué aux parents en temps voulu.
Hormis les CP divisés en trois, chaque niveau compte deux classes. « On n’a pas de double niveau cette année, par contre les effectifs sont un peu plus chargés, avec une moyenne de 28 élèves par classe. C’était aussi une volonté de privilégier les CP. »
« Risque d’instabilité »
Côté profs, même problème qu’à la maternelle : trois enseignantes de l’école sont dans des logements provisoires, ou hébergées, en attendant mieux. Une situation qui non seulement met en péril leur avenir sur l’île, mais est aussi inconfortable pour assurer son travail dans de bonnes conditions. « Cela provoque un risque d’instabilité de l’équipe pédagogique », regrette Gildas Cueff.
Enfin, quatre nouveaux enseignants rejoignent l’équipe, « notamment sur les CP », et les enfants investissent une école qui a été repeinte de fond en comble pendant les vacances estivales.
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