Les élèves des classes de CM1 de l’école de Gustavia exposent à la capitainerie une série de dessins réalisés dans le cadre du projet Aire marine éducative, en partenariat avec l’Agence territoriale de l’environnement et l’Association de protection des oiseaux.
Quelques cris, un léger « brouhaha », et beaucoup d’agitation. La salle La Capricieuse de la capitainerie ne connaît que trop rarement une telle ambiance. Mais en ce lundi 14 juin, les élèves de CM1 de l’école de Gustavia ont investi le lieu. Par conséquent, il est nécessairement le théâtre d’une agitation inhabituelle. Jusqu’au vendredi 25 juin, leurs aquarelles vont tapisser les murs de la salle. Ces dessins, les écoliers les ont réalisés dans le cadre d’un projet baptisé « Aire marine éducative ». Il a été mené par leurs enseignants, bien entendu, en partenariat avec l’Agence territoriale de l’environnement, l’Association de protection des oiseaux et avec le concours de l’aquarelliste Marie-Anne Chaygneaud-Dupuy.
« Fière de leur travail »
Le travail des enfants a consisté en une étude d’une sélection de quatre espèces d’oiseaux marins. « Ils ont travaillé pendant deux semaines en atelier, sur une durée totale de cinq heures, explique leur institutrice, Nathalie Galou. Ils ont appris les techniques de l’aquarelle ainsi que le vocabulaire associé. » Pour ce faire, les écoliers se sont appuyés sur le livre de Jean-Jacques Rigaud (« Oiseaux du banc d’Anguilla») - un ouvrage qui leur a été remis lors de l’inauguration de l’exposition - et sur des photos de Karl Questel, de l’ATE.
« C’est un travail d’observation à partir duquel les enfants ont réalisé leurs dessins », souligne Nathalie Galou. Mais l’exposition ne se limite pas à des dessins, si bien réalisés soient-ils. En effet, les écoliers ont travailler pendant deux semaines afin de proposer un «habillage » à leurs œuvres. «En tant qu’enseignante, je suis très fière de leur travail, se félicite Nathalie Galou. C’est un projet artistique mais aussi éducatif et environnemental. C’est à la fois scientifique, poétique... »
Comme à chaque fois que des enfants peuvent laisser libre court à leur imagination, le résultat de leur travail est surprenant. « C’était fabuleux d’apprendre à dessiner la sterne royale avec Marie-Anne, témoigne Gaïa. Cela m’a appris la patience. » Le pélican brun, la frégate et d’autres ornent désormais les murs de la Capitainerie. « On a fait du bon travail », constate le petit Edson qui, comme beaucoup de ses camarades, n’est pas peu fier de ses réalisations. A raison!