Le hall de la Collectivité territoriale accueille depuis mardi une exposition sur les arts et les cultures africaines réalisée par des écoliers de Saint-Barth dans le cadre de l’édition 2021 d’Art en fête.
Une girafe, un éléphant, un baobab mais aussi d’innombrables dessins ornent depuis mardi le hall de la Collectivité territoriale. L’ensemble de ces créations ont été réalisées par dix-neuf classes du groupe scolaire de Gustavia dans le cadre de l’édition 2021 d’Art en fête.
Pour inaugurer l’exposition, les collégiens ont également été mis à contribution. Mardi matin, sur le parvis de la Collectivité, ils ont exercé leurs talents de musiciens sous la direction du professeur de musique Julien Séguret. Quelques élèves étaient au violon, mais c’est surtout la prestation de musique et de chants africains qui a retenu l’attention du vice-recteur, Michel Sanz, et de tous les « officiels » présents.
« Au début c’est un peu stressant parce que tout le monde a peur de se tromper mais après on joue et on s’amuse », assure Lily, élève de 6e. « J’ai adoré l’idée du tambour et de venir jouer ici », s’enthousiasme Colin, collégien de 5e. Pour Curtis, également en 5e, c’est le fait « d’apprendre avec un pro » qui l’a marqué. Quant à Océane (6e), la découverte de « la culture de l’Afrique et des autres instruments de musique qui existe là-bas » a été un réel enrichissement.
Toutefois, si le spectacle musical n’a pas manqué de faire son effet, c’est bien pour l’exposition des “petits” que l’événement s’est tenu. A la grande satisfaction de la directrice du groupe scolaire, Marie-Noëlle Largitte. « Tous les niveaux, de la petite section au CM2, ont participé, précise-t-elle. Il y a des traces de l’an dernier qui ont survécu, comme le baobab. » En effet, c’est en 2020 que devait avoir lieu l’exposition, toujours pour Art en fête, en lien avec la saison nationale intitulée Africa 2020. Une manifestation qui, en raison de la crise sanitaire, a été annulée.
Les élèves de chaque niveau ont mis leur talent et leur imagination au service d’un thème. Ceux des cours préparatoire ont travaillé sur l’élaboration d’une case traditionnelle, les maternelles sur le graphisme et les grandes sections sur le street art, par exemple. « L’an dernier nous avions travaillé sur la faune et la flore, cette année nous sommes partis sur la culture », explique la directrice. Avec notamment l’apprentissage d’un chant zulu et anglais par les CP.
Au total, ce sont environ 400 élèves qui ont participé à la création de l’exposition.