Le président de la Fedom de passage à Saint-Barth

Hervé Mariton, ancien ministre des Outre-mer dans le gouvernement de Dominique de Villepin en 2007 (pendant moins de deux mois) et désormais président de la Fedom (Fédération des entreprises des outre-mer), est arrivé hier, mercredi 23 novembre à Saint-Barthélemy. Un séjour éclair puisqu’il repart dès aujourd’hui. Toutefois, Hervé Mariton a profité de son passage pour effectuer quelques visites (Usine Paprec, centrale EDF...) en compagnie du président et du directeur de la Chambre économique multiprofessionnelle, Thomas et Thierry Gréaux. « La Fedom est attentive à encourager et accompagner les projets ultramarins, a expliqué le président de la Fédération. C’est donc mon rôle de rencontrer les acteurs sur le terrain. » Hervé Mariton a souligné la particularité et la réussite de l’île. « Saint-Barthélemy est une jolie success-story pour les outre-mer, a-t-il déclaré. Le PIB (produit intérieur brut, ndlr) n’est pas suffisamment marchand et trop lié aux administrations dans la plupart des territoires d’outre-mer. Ce n’est pas le cas à Saint-Barth, dont la situation est enviable et où les équilibres publics se portent bien. » Il souligne toutefois que, dans cette position, c’est à l’avenir qu’il faut songer. « Aux enjeux du développement durable, par exemple, lance-t-il. Il faut préparer l’avenir. Pour cela, le rôle de la Fedom est d’apporter des conseils, accompagner les projets. Saint-Barth dispose d’une économie solide et, par définition, bien plus durable qu’une économie fragile. Quand on est bon, l’enjeu est d’être encore meilleur. Et sur les enjeux du monde d’aujourd’hui, Saint-Barth n’est pas sur une autre planète. »
L’ancien ministre doit évidemment rencontrer le président de la Collectivité. « La visite de la Fedom à Saint-Barthélemy vient renforcer l’action de la Cem, assure le président de la Chambre, Thomas Gréaux. La Cem est très active au sein de la Fedom, grâce à de nombreuses participations. Notamment sur des dossiers de transition énergétique et écologique ou l’obtention d’éco-labels. »