Dominique Desseigne, PDG du groupe Barrière, a convoqué la presse au restaurant Le Fouquet’s de Paris pour présenter le tout nouvel établissement de luxe du groupe, celui de Saint-Barthélemy. Il a confirmé l’ouverture de l’hôtel pour le mois de décembre 2019, malgré les doutes de nombreux observateurs sur l’île, qui notent que les travaux sont assez loin d’être achevés.
Dominique Desseigne est revenu auprès du Figaro sur la genèse de cet investissement, sans vouloir en préciser le montant qu’on imagine faramineux. « Un ami avocat avait ce dossier difficile à sortir, nous sous y sommes attelés. Cela a été long, et, malgré le cyclone, la difficulté à faire les travaux et à loger les équipes, nous avons réussi à surmonter les difficultés », se félicite-t-il. Outre le Carl Gustaf, fermé depuis 2013, le groupe Barrière possède des parts du Shellona, du Victoria et de la Guérite. L’ouverture des vingt-trois chambres et suites du Carl Gustaf doit permettre au groupe Barrière « d’entrer dans une nouvelle ère », selon Dominique Desseigne. L’établissement emploiera 80 personnes. A noter qu’une partie du personnel est logée dans des studios situés sous les chambres des touristes. « On va livrer un produit exceptionnel que certains présentent comme le plus beau de Saint-Barthélemy. Cet hôtel va entrer dans la lignée du superluxe, comme l’Hôtel des Neiges à Courchevel. »
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