En limitant les rotations aériennes, la crise sanitaire a provoqué une hausse exponentielle des prix sur le transport de marchandises. Les tarifs ont été multipliés par deux ou par trois, a indiqué Annick Girardin, ministre des Outre-Mer, le 5 mai devant l’Assemblée Nationale. « En temps normal, 60% du fret aérien est financé par le prix des billets des passagers. Mais aujourd'hui les compagnies aériennes ont perdu 90% de leur passagers, sur la totalité de notre planète », a-t-elle expliqué. Avec la limitation drastique des vols entre métropole et outre-mer, « il y a eu un impact sur les prix. On passe de 4 à 5 euros le kilo à 10 à 12 euros le kilo aujourd'hui. On savait qu'il y aurait un impact quand on décidé de limiter les vols, la priorité était à la santé. » Et de préciser que des vols de continuité territoriale ont été maintenus, et que le ministère travaille à des aides et à une réouverture des territoires ultramarins au –delà du mois de juin.