Une question se dessine derrière ce projet : faudra-t-il rouvrir l’île, une fois le confinement levé ? Actuellement, le transport aérien est quasiment nul et les seuls voyageurs autorisés à entrer sur le territoire doivent justifier d’une raison impérieuse. « Nous pouvons imaginer des tests à l’entrée de l’aéroport », indique Bruno Magras. Toutefois, « il est trop tôt. D’autant que nous dépendons des aéroports internationaux de Sint-Maarten, Porto Rico, Antigua. Tant que Juliana ne sera pas revenu au trafic normal, nous ne pouvons pas espérer de reprise. Les contrôles aux frontières, c’est une seconde étape. L’urgence est de faire redémarrer la vie dans l’île », répète le Président. « L’Organisation mondiale du tourisme prévoit une baisse de 30% de l’activité. A mon avis ce sera plus, le temps de faire revenir la confiance des gens pour voyager en avion et en bateau… C’est pas demain la veille. »