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Dès les premiers jours du confinement, la Chambre économique multiprofessionnelle a invité les entreprises de l’île à répondre à un sondage sur leur situation économique. 243 représentants de sociétés ont répondu, principalement dans les services (93), le BTP (58), le tourisme (42) et le commerce (27).
La Cem a publié la synthèse du sondage qu’elle avait lancé au début du confinement, afin d’avoir une première vision des conséquences de la crise sanitaire sur le tissu économique de l’île. Les données concernent 243 entreprises, au total, dont une majorité d’entrepreneurs individuels. La plupart déclare avoir perdu, au terme du premier mois de confinement, entre 5.000 et 25.000 euros de chiffre d’affaires. Les SARL (société à responsabilité limitée) ont déclarée, elles, plus de 100.000 euros de perte de chiffre d’affaires. Et les SAS (société à action simplifiée) entre 25.000 et 75.000 euros de perte. Sans surprise, plus de 90% affirment qu’elles n’ont pas pu adapter leur activité à la situation, et plus de 80% vont solliciter au moins une aide de l’Etat. Autour de 30% des sociétés disent avoir recours au chômage partiel (29% des SARL et 33% des SAS). C’est le secteur du BTP qui recourt le plus au chômage partiel, parmi les répondants, devant le tourisme, les services et le commerce. Dans le secteur du BTP, un peu plus de la moitié des répondants disent avoir effectué une demande de chômage partiel. Ils sont nombreux à avoir suspendu leur activité au mois de mars. Concernant les autres aides, la plus prisée est celle de 1.500 euros ; logique puisque l’île compte une majorité d’indépendants ou de petites entreprises. 134 sociétés ont déclaré qu’elles la demanderaient. 66 comptent sur les délais de paiement des échéances sociales et fiscale, 43 sur le report de paiement du loyers, de l’électricité et du gaz. Enfin, 144 entreprises, sur 243 répondantes, ont demandé une aide administrative à la Chambre économique multiprofessionnelle.
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