Son large sourire en dit long sur l’enthousiasme qui est le sien au moment d’embrasser sa nouvelle mission. A 21 ans, Lise Perrin vient d’être chargée par la Chambre économique multiprofessionnelle (Cem) d’accompagner le Comité des pêches dans ses démarches de développement. Une tâche aussi spécifique qu’importante à laquelle la jeune femme entend s’atteler avec détermination.
De fait, pour décrocher le poste, il lui a fallu surmonter une longue série d’entretiens. « Une bonne dizaine », confirme le directeur de la Cem, Thierry Gréaux, qui se félicite de ce recrutement. « C’est un poste co-financé par le Comité des pêches et l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie), détaille-t-il. Au sein de l’Ademe, Lise aidait la structure dans le cadre de la transition énergétique. Une mission qu’elle aura également ici.»
De Nantes à Saint-Barth
Pour Lise Perrin, participer à la structuration et au développement de la filière pêche à Saint-Barth est « une opportunité » qu’elle n’entendait pas laisser filer. Surtout après avoir découvert la création de poste par la Cem, à peine sortie de ses études. « Cela fait plusieurs fois que je viens à Saint-Barth, explique-t-elle. Je suis née et j’ai grandi à Nantes avant de suivre mes études à La Rochelle. » Notamment au lycée maritime où elle a rencontré de nombreux pêcheurs. « A la Cem, je vais être partagée entre le Fonds du tourisme durable (avec l’Ademe) et le Comité des pêches, poursuit Lise Perrin. Je suivrai aussi des formations supplémentaires en Guadeloupe. »
Son travail va également consister à rapprocher les marins-pêcheurs des différentes instances que sont l’Agence territoriale de l’environnement ou la direction de la Mer. « Il faudra travailler en concertation », assure la chargée de mission dont la précédente collaboration avec l’Ademe lui a permis d’apprendre à « ficeler » les dossiers. « L’intérêt de cette mission est qu’elle se passe en partie dans un bureau mais aussi sur le terrain, se réjouit-elle. Et les pêcheurs sont demandeurs de données propres à Saint-Barth. »
Développement de l’économie circulaire, valorisation des productions locales, amélioration des ressources énergétiques, la feuille de route est bien fournie. Pas de quoi faire perdre son sourire à Lise Perrin. Ni son enthousiasme.
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