Les opérations de recensement de la population de Saint-Barthélemy vont se dérouler entre le 19 janvier et le 18 février 2023. Le dernier recensement date de 2017, ce qui permet de mesurer l’importance de celui qui se tiendra au début de l’année prochaine. Toutefois, le coordinateur territorial, Christian Chéron, peine à trouver des volontaires pour sillonner l’île, quartier après quartier, pour aller à la rencontre des habitants. « Nous devons embaucher 31 agents recenseurs et pour le moment nous n’en avons que 15 », relève le coordinateur. Les agents manquants ne devraient toutefois pas être bien compliqué à trouver. Particulièrement après avoir précisé que chacun d’entre eux percevra une rémunération qui oscillera entre 1.500 et 3.000 euros en fonction des quartiers qu’il sera amené à “inspecter”.
Les agents recenseurs suivront une formation entre le 3 et le 16 janvier. « Cette année, on va savoir si Saint-Barth confirme son passage dans les “grandes communes”, explique Christian Chéron. Pour ça, il faut que ce recensement montre que l’île reste au-dessus du seuil des 10.000 habitants. » La Collectivité territoriale ne percevant pas de dotation globale de fonctionnement liée à la densité de sa population, comme c’est le cas pour les communes de France, le maintien au-dessus du seuil des 10.000 permettra surtout d’afficher la bonne santé de l’île en terme de démographie. En 2019, l’Insee a indiqué que la population s’élevait à 10.289 habitants. «Pour être recensé, il faut y être résident pendant douze mois, précise le coordinateur territorial. Mais le recensement est déclaratif. »
En 2017, Saint-Barth comptait 3.200 résidences principales déclarées, 980 résidences secondaires, 280 logements vacants et 100 logements occasionnels.
Pour être agent recenseur, seules deux obligations sont requises : être majeur et ne pas avoir de mandat électif en cours.
Il est à noter que pour les personnes qui vivent sur des bateaux, le recensement se fera les 19 et 20 janvier uniquement, à la capitainerie du port de Gustavia.
