« Cette année, c’est un vrai challenge ! »
C’est en 2010 qu’Eddie Popotte et des passionnés de salsa, Carole, Greg, Gae?lle, Arnaud et Tamara- ont créé? l’association «Ti Ouana Salsa ». Ultra pluriculturelle, l’association de danse latine compte aujourd’hui une centaine d’adhérents adultes de tous âges et d’origines diverses. Elle continue d’étendre l’apprentissage de la salsa tout en développant d’autres styles de danses avec notamment la participation de professeurs de bachata et de kizomba venus de l’extérieur. Des activités que Ti Ouana Salsa peut proposer grâce aux subventions de la Collectivité mais aussi au dynamisme engagé par ses membres tout au long de l’année. « Nous sommes une association très active, explique Prisca Brochant, présidente de l’association. Nous organisons des stages, des soirées (la fameuse Rétro Si Tol au mois de mai sur le quai de Gustavia), des lotos. Nous tenons également les bars lors d’évènement comme celui du 14 juillet 2023. Toutes ces actions nous permettent de faire venir des professeurs ou d’organiser des voyages. Après Cuba, Toronto ou encore la République Dominicaine, cette année nous nous envolerons vers la Colombie au mois d'avril ! »
Chaque année, pour mener à bien sa participation au carnaval, Ti Ouana Salsa peut compter sur le talent de créatrices très investies parmi ses membres comme « Fabienne Miot et Evelyne Paolluci qui laissent libre cours à leur créativité depuis maintenant plusieurs années, en nous proposant des thèmes et des costumes magnifiques ». Pour faire le choix du thème, « c'est souvent Fabienne qui suggère un thème au bureau, et chacun apporte sa vision, ses idées pour la concrétisation » ajoute Prisca. À la suite de quoi, les membres de l’association fabriquent la plupart des costumes et accessoires.
Autour des professeurs, Eddie Popotte pour la salsa, Laurianne à la bachata traditionnelle et Anthony au kizomba, le choix des chorégraphies se doit d’être fait de façon collective par la trentaine de membres participant au défilé. En effet, les adhésions pour le carnaval étant ouvertes tant à des danseurs aguerris que débutants, les chorégraphies doivent être adaptées au niveau de chacun. « Les répétitions commencent début décembre et ont lieu une à deux fois par semaine. Cette année, c’est un vrai challenge car le carnaval tombe très tôt » confie Prisca. « Il faut donc mener de front l’apprentissage des chorégraphies, la confection des costumes, des accessoires et du char ». Char pour la réalisation duquel les membres de Ti Ouana Salsa s’impliquent suffisamment pour parvenir à proposer des structures aussi mémorables que l’immense bouteille de champagne il y a deux ans, ou encore le robot géant l’an dernier. Alors quelle surprise nous réserve les danseurs latinos cette année ? Réponse le 13 février.
Contact : tiouanasalsa@gmail.com
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