Saint-B’Art Jazz Festival - Après le bouillonnant Thomas Kahn, la douce vitalité d’Annie Lalalove

Le Festival de jazz organisé par l’association Saint-B’Art se poursuit jusqu’au samedi 6 avril. Dès ce jeudi soir, le quartet d’Annie Lalalove se produit au restaurant Eddy’s, à Gustavia. L’artiste à « la pop épicée de jazz » succède à Thomas Khan qui a enflammé le public de Saint-Barth à chacune de ses prestations. Son grand final, mardi soir sur la scène du Sélect, a été le point culminant de « son » festival. Sur des musiques soul, le bouillonnant musicien a emporté les spectateurs venus l’écouter dans ses élans de transe fiévreuse. De rappel en rappel, Thomas Khan et ses complices (Eric Pigeon et Léo Moulin au saxophone, Thomas Perier au clavier, Kevin Diagne à la basse, Julien Fihol à la guitare, Baptiste Onzon à la batterie et Seb Depeige à la trompette) ont continué de faire danser et chanter le public, trop heureux de se laisser entraîner dans cette ambiance enivrante. Une atmosphère qui va quelque peu changer à partir de ce jeudi soir.
Néanmoins, si l’univers du quartet d’Annie Lalalove se veut – à peine – moins étourdissant que celui de Thomas Khan, il s’avère délicieusement ensorcelant. Chanteuse mais aussi bassiste, l’artiste a doucement évolué vers un style plus jazz depuis quelques années. « La Feelgood musique d’Annie Lalalove est le meilleur remède contre la morosité ambiante », a résumé Europe 1, quand il était précisé sur France Inter : « Le chant d’Annie Lalalove peut guérir des petits malheurs de la vie quotidienne. » A découvrir ce jeudi soir à 19h30 chez Eddy’s, demain au Tropical et samedi au GypSea Hôtel (lire programme en dernière page). Elle sera accompagnée de Julien Audigier à la batterie, de Vincent Echard à la trompette et de Vincent Martinez à la guitare.