Le 24e Saint-Barth Film Festival, marqué par une grande diversité d’invités et de longs-métrages projetés, ainsi que le succès du documentaire « Mémoires d’anciens », s’est terminé samedi.
Succès prévisible pour la projection du film « Mémoire d’anciens » à l’Ajoe. S’il avait déjà été montré par Ciné Saint-Barth lors de l’édition 2007 du Festival du Film, le long-métrage a réuni plus 250 spectateurs, vendredi soir, émus de revoir des proches aujourd’hui disparus, et une île qui était différente il y a seulement douze ans. Déjà, à l’époque, le mot d’ordre des anciens était à l’apaisement et à la limitation du développement économique et touristique de l’île. Victoire Theismann, qui avait réalisé le film, et Cédric Robion, producteur, recueilleraient à n’en pas douter les mêmes recommandations s’ils tournaient le même film aujourd’hui.
Outre « Mémoires d’anciens », qui a été réédité en DVD pour l’occasion, les projections du 24e Saint-Barth Film Festival ont accueilli en moyenne 150 personnes. Gratuit depuis deux ans, le festival du cinéma confirme sa place de pilier culturel de Saint-Barth, mais aussi de la Caraïbe. Il n’y avait qu’à voir les mines ravies des invités, rassemblés jeudi dernier à la Collectivité. Cuba, Martinique, Guadeloupe, Guyane, Colombier, France hexagonale, Chili, Maroc… « Nous avons un mélange incroyable cette année ! » constatait avec ravissement Ellen Lampert Gréaux, co-organisatrice de l’événement. « L’histoire de la Caraïbe, c’est aussi notre histoire. Saint-Barth a tout à gagner à savoir ce qu’il se passe ailleurs », appréciait Bruno Magras. « On est condamnés à vivre tous ensemble. Nous pouvons nous enrichir les uns les autres, par nos connaissances, nos cultures, nos idées. » Rendez-vous l’an prochain pour le quart de siècle du Saint-Barth Film Festival.
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