Pendant un mois et demi, du 14 juin au 27 juillet, le musée territorial du Wall House a organisé la troisième édition de son Salon des artistes. Une exposition des plus particulières inspirée du Salon des artistes français créé à Paris à la fin du XIXe siècle. Le principe de cet événement, transposé à Saint-Barthélemy, est d’inviter les créateurs de l’île à exposer une de leurs œuvres au musée. Qu’il s’agisse d’une peinture, d’une photographie, d’un dessin (De toute forme d’art graphique, en réalité) ou encore d’une sculpture. Quelques jours après la clôture du Salon, le verdict des urnes a été rendu par la direction du Wall House. Car, autre particularité du Salon, ce sont les visiteurs qui désignent, par un vote, les œuvres qui leur semble être les plus remarquables, dans les trois catégories.
Cette année, les lauréats sont les suivants. Pour les arts graphiques, il s’agit de la création intitulée « Make art not war » de Saize qui a été préférée du public. En photographie, c’est Laurie Pottecher qui l’emporte avec son cliché intitulé « L’Arawak ». Elle gagne pour la deuxième année consécutive. Enfin, éternel lauréat dans la catégorie « sculpture », Dvis Dformes avec une œuvre de circonstances au beau milieu des Jeux Olympiques, « Le big coq français ». L’artiste reçoit la gratification du public pour la troisième fois en autant de Salons.
Cette année, 47 artistes ont pris part à l’événement. Un nombre de participants légèrement inférieur à celui de l’an dernier. Les visiteurs ayant exprimé leurs préférences par un vote ont été au nombre de 305. Il ne reste plus désormais aux artistes de l’île qu’à préparer la quatrième édition du Salon. En espérant que la perspective d’exposer l’objet de son esprit créatif saura, encore en 2025, stimuler l’imagination des résidents de Saint-Barth amateurs d’art, du plus pur classicisme à la plus extravagante originalité.
L’Arawak, de Laurie Pottecher.
Le big coq français, de Dvis Dformes.
Make art not war, de Saize.