Le vendredi 8 mars, à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, le théâtre du Paradis, à Gustavia, a organisé une grande soirée à l’initiative de la préfecture et de l’association SB Artists. Un événement marqué par une première partie des plus sérieuses au cours de laquelle des sujets graves ont été abordés par différents intervenants. Des échanges interrompus par un entracte qui a permis de rafraichir les esprits avant que ne débute la deuxième partie de la soirée, nettement plus joyeuse. En effet, SB Artists avait convié la troupe « cabaret » de l’Ajoe danse et pilate. Celle-ci a investi la scène pour un spectacle de danse et de chant. « Vivent les femmes gaies et joyeuses qui chantent et qui dansent », s’est enthousiasmée Cécile Coudreau de l’Ajoe, rappelant ainsi que les femmes ne se résument pas aux difficultés auxquelles elles sont quotidiennement confrontées. De fait, il s’agissait bien de l’objectif de la soirée : montrer différentes facettes. « Enfin en Occident, la parole des femmes se libère… pour leurs droits ce n’est pas encore gagné », a écrit Nadège Emmanuelian, directrice artistique de SB Artists au sein du théâtre du Paradis. Elle a ajouté : « Alors, « le plus petit moins » que l’on puisse faire c’était de nous rassembler pour rappeler que dans notre société les femmes comptent autant que les hommes et que ce principe d’égalité ne doit pas rester un vœu pieu. Dans certains pays les femmes sont encore muselées. C’est notre devoir, nous qui sommes libres, de faire résonner nos voix, nos corps, pour elles, pour nous, pour nos enfants, afin que le monde change. » Et Cécile Coudreau de conclure : « Merci à toutes les chanteuses et danseuses de ce très beau moment de partage et de rire... de femmes. »
