Angèle Peter : « Les bibliothèques sont vouées à devenir des centres culturels et de loisirs »

Grand succès pour l’animation lancée en novembre dernier par la bibliothèque territoriale, « Les Mercredis de la Bibli ». Ces activités culture et loisirs pour les enfants, chaque semaine, répondent à une forte demande des familles. L’équipe y ajoute des sessions sur le patrimoine de Saint-Barthélemy, également très prisées.

AAvec « Les mercredis de la bibli », la Collectivité répond à une forte attente des parents, qui se pressent pour inscrire leurs petits aux activités proposées par la bibliothèque territoriale. Ce mercredi matin encore, les deux sessions « heure du conte » ont fait le plein. « Nous avons des retours très positifs des parents comme des enfants », souligne Angèle Peter, responsable des lieux. Dans la salle du fond de la bibliothèque, une bénévole lit un conte à des tout-petits. La totalité des ateliers créatif et de lecture est assurée par une dizaine de personnes qui donnent gracieusement de leur temps.

Cuisiner des galettes,
apprendre le patois…
L’atelier de confection de galettes Saint-Barth, prévu fin mars, affiche complet. Il y a même une liste d’attente ! « Tous les mois, nous essayons d’introduire un atelier en lien avec la tradition. On en a fait un sur Noël d’antan, et en mars, on cuisinera les galettes dans le petit jardin. Ensuite, on fera certainement quelque chose sur la paille, et pourquoi pas sur le patois… » Des séances de broderie ou canevas sont aussi imaginées pour les plus grands.

Parallèlement, Angèle Peter et Mélina Tangamen, les deux salariées de la bibliothèque (qui emploie aussi un apprenti depuis cette année), travaillent sur un projet de bourse aux livres, afin de renouveler plus facilement leur stock.

« On essaie de faire vivre la bibliothèque autant qu’on le peut. Avec le numérique, les bibliothèques sont de toutes façons vouées à devenir des centres culturels et de loisirs », explique Angèle Peter. Numérique ou non, les 21.000 livres contenus dans le bâtiment, au-dessus du musée, trouvent preneur parmi les 600 abonnés de la bibliothèque. « On est vraiment tournés vers la détente. Ce qui fonctionne le mieux, c’est les polars ; on pourrait presque ne faire que ça ! Les livres de cuisine, développement personnel fonctionnent bien aussi, tout comme les ouvrages locaux, sur le terroir. »
Accueillir les enfants au milieu des étagères remplies d’ouvrage, c’est aussi leur ouvrir l’accès à la lecture et à l’écriture. La présence d’enfants, qu’ils viennent en famille, avec l’école ou via le Rotary, « dynamise la bibliothèque. » Cerise sur le gâteau, les familles n’ont pas un sou à débourser.