Saint-Barth -

41e Festival de Musique - De l’opéra au jazz, pour finir en beauté

Comme chaque année, l’excellence et la magnificence s’entremêlent tout au long du Festival de Musique de Saint-Barthélemy. La 41e édition ne fait évidemment pas exception. Après une divine ouverture par huit danseuses et danseurs du corps de ballet de l’Opéra national de Paris, introduits avec grâce sur la scène du plateau de l’Ajoe à Lorient par la troupe de Dance With Kim, les musiciens invités ont pris le relai pour continuer à émerveiller les spectateurs de l’île.
Lundi 13 janvier, l’église catholique de Gustavia a accueilli un concert pour les enfants. Sept musiciens et une conteuse ont ainsi interprété « Pierre et le Loup » de Prokofiev, avant que les élèves des écoles de musique Saint-Barth Harmony et Om’Violin ne se produisent à leur tour. Une soirée touchante et familiale qui a été suivie, mardi, par l’incontournable et définitivement populaire concert à la bougie en l’église anglicane de Gustavia. Des instants magiques pour les nombreuses personnes qui avaient littéralement pris d’assaut les bancs du lieu de culte.
Mercredi, une grande soirée orchestrale a été organisée en l’église de Lorient. Une parfaite introduction au grand final du Festival.
Jeudi, en l’église catholique de Gustavia, c’est la magicienne du piano Olga Zado qui a emporté l’auditoire en de sublimes contrées musicales. Ce, à travers les interprétations du trio pour hautbois (Alecia Lawyer), basson (Andresw Brady) et piano de Francis Poulenc, La Mazurka de Chopin, la Fantasie Stücke pour clarinette (Jon Manasse) et piano de Schumann, l’Introduction et Polonaise brillante de Chopin avec Nina Bernat à la contrebasse. Après l’entracte, le quintette pour piano et cordes n°2 en La majeur de Dvorák se fera entendre par l’intermédiaire des violons de Jennifer Frautschi et d’Alexi Kenney, de l’alto de Nora Chastain et du violoncelle de Francis Gouton.

Des extraits d’opéras italiens
Ce vendredi 17 janvier en l’église de Lorient (à 20 heures), le chef d’orchestre Ted Sperling dirigera les musiciens pour des extraits d’opéras italien. Au programme, des œuvres extraites du répertoire de Rossini, Puccini et Verdi. Du barbier de Séville en passant par Guillaume Tell, La Bohème, La Traviata, Otello ou Rigoletto.

Un final jazz
Pour clôturer le Festival, une fois n’est pas coutume, c’est un quintet de jazz qui investira pour deux soirs (samedi 18 à 19h30 et dimanche 19 janvier à 18 heures) l’église anglicane de Gustavia : March Mallow. Sous la voix solaire d’Astrid Veigne, Eric Doboka à la guitare, Thomas Plès à la contrebasse, Christian d’Asfeld au piano et Thomas Leverger au saxophone emmèneront les spectateurs dans un univers moins « classique ». A priori. Car, à bien y réfléchir, la frontière entre la musique classique et le jazz est ténue. « C’est étonnant car on a justement participé à une émission de radio sur France Musique qui est consacrée au Classique et aux musiciens émergents », s’amuse Eric Doboka, le guitariste du groupe. « Pour nous, ça va être une configuration nouvelle avec un nouveau saxophoniste mais aussi l’environnement dans lequel on va jouer (en l’église anglicane), souligne Astrid Veigne. Ça va nous faire énormément de bien parce qu’on va jouer les morceaux autrement, appréhender les choses différemment. » Pour le plus grand plaisir des spectateurs.

   

Réservations et tarifs
Les places sont disponibles à l’achat sur le site du Festival (Site du Festival).
- Soirée d’extraits d’opéras italiens, vendredi à 20 heures à Lorient (église) : 50 euros. Complet.
- Concert jazz March Mallow, église anglicane de Gustavia : 30 euros. Samedi (complet) et dimanche à 18heures : 30 euros. Les deux soirées affichent complet.

 

Journal de Saint-Barth N°1599 du 16/01/2025

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