Les élus territoriaux se réunissent ce vendredi 18 juin à 17 heures en l’hôtel de la Collectivité. Sept points sont inscrits à l’ordre du jour, parmi lesquels figurent notamment la création d’emplois, la formation du personnel, la mutualisation des musées et la création du Comité des pêches.
Si elle ne semble pas particulièrement chargée, la réunion du Conseil territorial programmée ce vendredi 18 juin à 17 heures en l’hôtel de la Collectivité comprend des délibérations d’importance. En effet, parmi les sept points inscrits à l’ordre du jour, les élus vont notamment avoir à se prononcer sur des questions liées à des créations de postes saisonniers, la formation du personnel, le tableau des emplois, une modification de l’organigramme ainsi que du cycle de travail du service des Musées. De plus, et ce n’est pas le moindre des dossiers en cours, les conseillers vont se pencher sur la création du Comité des pêches.
Abrogation d’une délibération de 2018
Il va sans dire que la Collectivité, comme l’a récemment souligné le président Bruno Magras, n’entend prendre aucune part décisionnaire dans la nouvelle instance (JSB1426). Toutefois, afin de permettre sa mise en place, la Collectivité doit entériner l’abrogation d’une délibération datée du 12 juillet 2018. A l’époque, les élus avaient approuvé la création et les statuts d’un Comité des pêches. Cette structure devait alors s’appuyer sur les deux associations de marins-pêcheurs existantes sur l’île. Or, ces deux organismes ayant abandonné leurs activités, le comité n’a pas vu le jour. Par conséquent, il va être demandé aux conseillers d’abroger la délibération du 12 juillet 2018 afin de permettre à la nouvelle structure de se créer, sous une forme associative régie par la loi 1901.
Des emplois pour les vacances
Chaque année, la Collectivité procède au recrutement de personnel sous contrat pour des emplois non permanents, dits saisonniers, pour la durée des vacances scolaires. « Elle présente le double avantage de permettre aux jeunes de l’île de s’occuper sainement en découvrant et en s’impliquant dans le monde du travail mais aussi de palier aux absences du personnel titulaire pour cause de congés », précise Bruno Magras. Sur la période de juin à fin août, la Collectivité entend donc embaucher cinq personnels au poste d’adjoint technique et treize en qualité d’adjoint administratif.
Un compte personnel de formation
Par ailleurs, les élus territoriaux vont avoir à entériner les modalités de mise en œuvre du compte personnel de formation (CPF) pour le personnel. Celui-ci se substitue au droit individuel à la formation (Dif), dont les acquis ont été transférés sur le CPF. Comme son prédécesseur, il permet aux agents de suivre des formations et développer ses compétences. Le CPF s’inscrit dans le cadre du Compte personnel d’activité, qui comprend aussi le Compte d’engagement citoyen, qui vise à favoriser les activités bénévoles et volontaires. Il est à noter que « l’enveloppe budgétaire annuelle attribuée au CPF ne pourra excéder 10% du budget de la formation du personnel, dans la limité d’un montant maximal de 4000 euros ».
La « fusion » des musées
Autre dossier d’importance, la modification de l’organigramme des services territoriaux liés à la mutualisation des missions des musées du Wall House et du Brigantin. « Le musée du Wall House a développé une politique dynamique d’expositions temporaires sur le patrimoine local et l’art contemporain, explique Bruno Magras. Ce nouvel élan nécessite la restructuration du service des musées et traditions populaires par une répartition sectorielle entre les musées. » Ainsi, le Wall House se consacrera désormais à l’art contemporain et le Brigantin au patrimoine local.
Plusieurs agents verront donc leurs missions quelque peu modifiées. Celles-ci étant également accompagnées d’un changement de grade. Tout comme le rythme de travail, puisque la Collectivité souhaite parallèlement proposer « un panel d’activités durant le temps opportun des visites et d’ouverture au public ».
Annulation de pénalités de retard
Enfin, les élus vont être invité à voter pour la renonciation à l’application de pénalités de retard à l’encontre des sociétés ARC Saint-Barth et JB étanchéité, dans le cadre du marché de construction du réservoir de Public. Vingt-deux jours de retard ont été comptabilisés par la Collectivité, ce qui représente un montant global de 43.972 euros. 25.000 pour ARC et 28.800 pour JB étanchéité.
Cette dernière a sollicité l’indulgence de la Collectivité, notamment en soulignant les nombreuses difficultés rencontrées en raison de la crise sanitaire. « Il convient de noter que les deux cotraitants ont déjà assumé financièrement des surcoûts », souligne le président. Transport, achat d’eau, multiples tests d’étanchéité, nettoyages, etc. Il va donc être demandé aux élus de ne pas appliquer les pénalités de retard.