Les travaux de réparations post-Irma sont loin d’être terminés. Les nouvelles priorités sont l’enfouissement des réseaux et le déploiement de la fibre optique. Mais les grands chantiers en cours doivent se poursuivre.
Tout d’abord, il s’agit de terminer les travaux de réparation post-Irma. La bâtiment de Radio Saint-Barth, le hangar à avion, le clocher de l’église catholique, les couvertures de l’ensemble des bâtiments publics, les ascenseurs de la Collectivité et la capitainerie, l’éclairage public « ravagé à environ 90% », et une partie du système de vidéosurveillance sont concernés.
La politique d’enfouissement général des réseaux, menée en partenariat avec EDF, a déjà commencé, accélérée par le passage du cyclone. Ainsi, les travaux du réseau routier qui étaient prévus avant seront mis en pause, priorité étant donnée à l’enfouissement. Et quitte à creuser des tranchées, la Collectivité compte en profiter pour déployer le réseau fibre optique sur tout le territoire.
Parking, logements…
Le bâtiment administratif de Lorient doit être achevé pour l’été 2018 (en photo). La Collectivité voudrait y aménager des abris sûrs en cas de nouveau cyclone. Idem pour le parking souterrain de Gustavia (12,5 millions d’euros), qui devra abriter les véhicules de secours. Les logements prévus à Flamands doivent être achevés dans l’année. Les travaux routiers de la route du dispensaire continuent, ainsi que ceux de la route de Toiny, et d’autres réfections prévues avant Irma.
L’aménagement de l’étang de Saint-Jean, très en retard, et avec d’importants surcoûts liés à l’ouragan, doit également se poursuivre. Le projet de construction d’un réservoir d’eau à Public est cité, ainsi que l’aménagement de l’espace Gustaf III, près de phare de Gustavia. Ce projet devait être inauguré en novembre 2018, en présence d’une délégation suédoise ; l’événement pourrait être reporté.
Et pour plus tard, des études
Des études seront lancées pour des projets qui interviendront après 2018. Entre autres : la rénovation de l’ancienne mairie, la construction de logements à Grand-Cul-de-Sac, d’une salle polyvalente et d’un dojo, délocalisation des écoles…
« 2018 aura peu de nouveaux projets comparé à 2017 », indique le rapport d’orientation budgétaire. On notera tout de même la rénovation de la caserne des pompiers, avec la possibilité d’y adjoindre la construction d’un abri sûr en cas d’ouragan.
La reconstruction de l’office du tourisme, sur le quai d’honneur, qui permettra aussi l’extension des bureaux de l’Agence territoriale de l’environnement. Et la construction d’ateliers techniques pour les services de la Collectivité, soit à Saint-Jean, soit à Saline. Enfin, la politique d’acquisition de terrains doit perdurer.
Voilà tout ce dont les élus pourront débattre, vendredi 2 février, au conseil territorial. Ils ont du pain sur la planche. A noter qu’il ne s’agit de voter le budget en tant que tel, mais simplement d’acter la tenue du débat entre les conseillers territoriaux, une procédure obligatoire.
JSB 1264