Sur des rythmes de salsa, bachata, merengue ou de reggaeton, les vingt-cinq danseurs de Ti Ouana Salsa, vêtus de fleurs printanières, ont fait sensation hier dans les rues de Gustavia.
Des jupes fleuries, des corsets de verdure, des chapeaux de tournesol… Le quatrième défilé carnavalesque de l’association de danse Ti Ouana Salsa était particulièrement riche en couleurs. Ils avaient défini en septembre dernier ce thème, “Authenticité de Saint-Barth” version latine, retrouvé surtout dans le char en forme de case et les musiques largement antillaises.
Le travail n’a commencé qu’après les fêtes de fin d’année : répétitions de la chorégraphie élaborée par Eddie Popotte, élaboration des costumes et du char.
L’accent mis sur le recyclage
Pour l’association, le recyclage est une ligne de conduite. Après avoir mis en place les verres consignés le 31 décembre dernier, elle a également recyclé le décor fleuri créé pour la Saint-Sylvestre. Teintées en mauve, les fleurs ont été réutilisées sur les costumes et sur le char. Recyclage également de bouteilles en plastiques transformées en fleurs.
Il a fallu plus de cinquante heures pour transformer le camion d’Yvan Garnier en case traditionnelle avec son jardinet, agrémenté de chapeaux et oiseaux réalisés en tresses de latanier. Et quatre semaines de travail aux danseurs afin d’élaborer leurs costumes sous la direction de Fabienne Miot. La créatrice de bijoux de Gustavia est attendue à chaque Carnaval, connue pour concevoir d’année en année des tenues toujours plus rocambolesques : robe tulipe en capsules de café, combinaison flamboyante de perroquet, pilote avec son avion…Pour son 42e Carnaval, Fabienne en arbre en fleurs a défilé pour la première fois avec une association. « Deux mois de galère de commandes, un mois de paillettes et de filles fleuries à la maison et de rêves colorés plus tard », le spectacle est réussi.
L’association prépare déjà son prochain évènement, un stage d’une semaine de salsa et kizomba, fin mars, avec la venue d’un professeur de danse. Ouvert à tous.
