Saint-Martin.
Saisie de 1,8 tonne de cocaïne
Le mardi 30 avril, une impressionnante quantité de drogue a été saisie par la gendarmerie. Les militaires ont mis la main sur un hors-bord qui transportait 1,8 tonne de cocaïne. Répartie dans plusieurs dizaines de ballots, la drogue a été trouvée dans une embarcation aussi appelée « bateau-cigarette », très prisée des trafiquants pour sa puissance, sa vitesse et sa maniabilité. Grâce à un renseignement, les gendarmes de la section de recherche sont intervenus sur la plage de Sandy Ground alors qu’un déchargement était en cours. Sur place, ils découvrent un navire « beaché », c’est-à-dire posé sur la plage qui ne porte ni nom, ni immatriculation. Quant à l’équipage, il a déjà pris la fuite. Dans la cale, ils découvrent donc 1,8 tonne de cocaïne, ce qui représente une valeur marchande estimée à environ 35 millions d’euros. Le parquet de Basse-Terre a ouvert une enquête, confiée à l’antenne locale de l’office anti-stupéfiants (Ofast) afin de retrouver les trafiquants.
République dominicaine.
439 personnes arrêtées pour délits environnementaux
Le Dominican Today rapporte, dans un article publié le 7 mai, une opération menée par le ministère de l'Environnement et des Ressources Naturelles, le ministère public et celui de la Défense dans le Parc National Los Haitises. Celle-ci a abouti à l'arrestation de 439 personnes engagées dans des activités illicites, principalement des infractions environnementales. Le Service National de Protection de l'Environnement a révélé que des unités militaires de diverses branches du ministère de la Défense ont remis un total de 431 ressortissants haïtiens à la direction générale des migrations, écrit le quotidien. De plus, six Dominicains et deux Haïtiens ont été transférés au parquet spécialisé pour la défense de l’environnement et des ressources naturelles. L'opération visait 62 fermes illégales établies par des personnes empiétant sur la forêt du parc national. 14 animaux ont été saisis, 27 équipements confisqués et 20 cabanes démolies.
Guadeloupe.
Le Bokit entre dans le dictionnaire
S’il est consommé dans toute la Caraïbe, le Bokit est l’une des spécialités culinaires issues de la Guadeloupe. Ce pain frit et fourré à sa convenance (morue, poulet, jambon etc) s’est depuis longtemps extirpé des espaces de consommation populaire pour investir certains restaurants (jusqu’à Londres, précisent nos confrères de la 1ère). Il a toutefois franchi une nouvelle étape puisqu’il va faire son entrée dans les dictionnaires Larousse et Robert. « Il était temps que la success story de cet ambassadeur de la gastronomie guadeloupéenne et, par extension, française, trouve sa place dans leurs pages », écrit la 1ère. Reste à savoir combien de personnes consultent encore des dictionnaires en 2024… A lire les échanges sur les « réseaux sociaux », fort peu. Néanmoins, le Bokit y a – enfin – gagné sa place.
Iles Vierges (US).
La liste des lieux historiques menacés s’allonge
Selon le Daily News, l’Estate Whim Museum a été ajouté la semaine dernière à la liste du Fonds national pour la préservation historique des 11 lieux historiques les plus menacés. «Cette désignation a été saluée par une partie de la communauté qui exprime depuis longtemps sa frustration à l’égard des dirigeants de la St. Croix Landmarks Society concernant leur gestion des structures du musée et des collections historiques qui y sont hébergées », rapporte le quotidien. L’Estate Whim Museum est situé sur un terrain au Sud-Ouest de Sainte-Croix qui a abrité une plantation de coton et de sucre. Une exploitation qui s’est poursuivie pendant plus de trente années après l’émancipation des esclaves, « jusqu’au soulèvement de Fireburn en 1878 », précise le Daily News. Depuis 1954, la St. Croix Landmarks Society loue la propriété au gouvernement des îles Vierges et l'exploite comme un musée présentant des meubles et des arts décoratifs de Crucian, une bibliothèque de recherche et généalogique et des démonstrations culturelles. Mais en 2017, l’ouragan Maria a frappé le musée et endommagé le toit de la Grande Maison de la plantation. Parmi les autres sites figurant sur la liste des lieux historiques menacés figurent la maison texane de la célèbre compositrice Cindy Walker ; la plus ancienne structure d’Eatonville, en Floride, qui fut l’une des premières municipalités autonomes entièrement noires du pays ; et l'un des deux phares restants au milieu de la rivière à New York.
Haïti.
Le déploiement d’une force armée internationale en préparation
D’après les différentes informations relayées dans plusieurs journaux de la Caraïbe et d’Europe, l’armée des Etats-Unis prépare de manière plus intensive le déploiement de troupes internationales afin de rétablir la sécurité en Haïti. Une opération qui sera principalement conduite par des militaires venus du Kenya doit tenter d'endiguer la violence des gangs. Le gouvernement américain devrait apporter sa contribution par le biais de financements et d’équipements mais n'enverra pas de troupes. « Le Commandement sud de l'armée américaine a coordonné plusieurs vols d'avions militaires américains transportant du personnel civil sous contrat, du matériel et des fournitures à l'aéroport international Toussaint-Louverture » de Port-au-Prince, est-il indiqué dans un communiqué publié le 7 mai. « Ce personnel travaillera aux côtés des responsables de l'aéroport haïtien pour sécuriser l'équipement et les fournitures qui sont arrivés en Haïti, est-il précisé. Cette mission est rendue possible grâce à la coordination et au soutien continus des parties prenantes haïtiennes qui s'efforcent de maintenir l'aéroport ouvert et de poursuivre les opérations. » Une source au sein du gouvernement haïtien sortant avait indiqué la semaine dernière à l'AFP qu'un premier contingent de 200 policiers kenyans doit arriver le 23 mai en Haïti, rappelle France Info. Plus d’un millier doivent constituer la «force» déployée dans le pays.
Cuba.
Instauration prochaine d’un visa électronique
Le site Visas News, relayé par TourMag, rapporte la décision officielle du gouvernement de Cuba daté du 6 mai qui vise à mettre en place un système de visa électronique à la place de sa traditionnelle carte touristique «Tarjeta del Turista ». Le ministère cubain des Affaires étrangères a confirmé ce changement du format du visa d'entrée dans l'île par le biais d’un communiqué. Le nouveau système sera mis en fonction tout au long du mois de mai. « Cette initiative vise à renforcer la sécurité et l'efficacité à tous les stades de la procédure de délivrance des visas touristiques, depuis la demande initiale jusqu'au contrôle aux frontières, explique le ministère. Avec Evisa, Cuba s'oriente vers la mise en œuvre d'un système consulaire plus moderne et adapté aux besoins actuels. » TourMag apporte des précisions supplémentaires dans un article. Ainsi, l'e-Visa d'entrée à Cuba sera, comme la carte touristique, valable pour un séjour de 90 jours (simple entrée), prolongeable de 90 nouveaux jours sur place, assure le site. En plus d'un passeport, valable au moins jusqu'à la fin du séjour, d'un billet et d'un visa, les voyageurs en partance pour Cuba doivent remplir un formulaire électronique sur le portail D’Viajeros dans les 72 heures avant le départ.
Grenade.
Des restrictions dans la consommation de l’eau
Alors que la saison sèche s'intensifie en 2024, écrit le Caribbean National Weekly, la Grenade se retrouve aux prises avec d'importants problèmes de pénurie d'eau. Un problème qui a incité la National Water and Sewerage Authority à imposer des restrictions strictes sur l'utilisation de l'eau. Ce, dès le 12 mai prochain. Ces mesures visent à réduire le gaspillage d’eau et à promouvoir les efforts de conservation sur toute l’île, précise le CNW. Elles affecteront un large éventail d’activités qui incluent des limitations sur l'utilisation de l'eau pour l'irrigation, ainsi que sur l'arrosage des jardins, des pelouses et d'autres terrains. Les restrictions s'étendent à l'interdiction de laver les routes, les trottoirs, les chemins, les garages, les toilettes et les véhicules à l'aide de tuyaux. Par ailleurs, le remplissage des piscines et des étangs, ainsi que d’autres activités nécessitant des volumes d’eau importants, seront strictement réglementés.