Saint-Martin.
4.135 « chercheurs » d’emploi
Dans un article daté de lundi, le Soualiga Post détaille les chiffres fournis par Pôle Emploi. Selon les données évoquées par le site saint-martinois, fin septembre, 4.135 personnes étaient inscrites à Pôle emploi Saint-Martin en catégorie A. Ce qui signifie qu’elles sont sans emploi et tenues d’en rechercher un. Elles sont 145 de plus qu’à fin juin 2023. « Constater une augmentation du nombre de demandeurs d’emploi à ce moment de l’année n’est pas inhabituel à Saint-Martin, cela coïncide avec le début de la basse saison touristique », souligne notre consœur du Soualiga Post. Elle poursuit en expliquant que des hausses de 2 et 4,7% avaient respectivement été observées aux troisièmes trimestres 2022 et 2020. Cette année, elle est de 3,6%. Six personnes sur dix à la recherche d’un emploi sont des femmes. Sur les 145 personnes nouvellement inscrites entre juillet et septembre, 135 sont des femmes. Plus de la moitié des femmes est âgée entre 25 et 49 ans, 8,8 % ont moins de 25 ans et 38,3 % ont plus de 50 ans. Un peu plus de 12% des entrées à Pôle Emploi au troisième trimestre 2023 font suite à une fin de contrat, « autant suite à une réinscription rapide après une sortie de courte durée (défaut d’actualisation, radiation administrative) ». Quant aux sorties de Pôle Emploi, 59,2 % sont dues à une cessation d’inscription pour défaut d’actualisation, souligne le Soualiga. Sur un an, le nombre de demandeurs d’emploi en catégorie A baisse de 7,5% et passe de 4.470 à 4.135. Il est à noter que 1.115 personnes supplémentaires sont inscrites à Pôle Emploi dans d’autres catégories. Au total, fin septembre, 5.250 personnes sont à la recherche d’un emploi à Saint-Martin.
Sint-Maarten.
Un troisième vol quotidien depuis Miami
La compagnie American Airlines va ajouter un troisième vol quotidien entre Miami et l’aéroport Princess Juliana à partir du 20 décembre et jusqu’au 4 juin 2024. Le Daily Herald explique, parallèlement, que la liaison avec Charlotte fonctionnera quotidiennement pendant cette même période, avec un vol supplémentaire le samedi en novembre et décembre, et de nouveau en février et mars. Les vols au départ de Philadelphie adopteront le même rythme, les samedis en novembre et décembre, puis à nouveau en février et mars. Pour la période estivale, le Daily Herald souligne qu’American Airlines proposera deux vols quotidiens à partir du 5 juin, au départ de Miami. Un dispositif qui fonctionnera parallèlement à un vol quotidien au départ de Charlotte avec un vol supplémentaire le samedi, uniquement au départ de Philadelphie. « American s'engage depuis 44 ans à Sint-Maarten et nous sommes ravis de continuer à étendre nos opérations à travers les Caraïbes avec davantage de vols depuis la Friendly Island vers nos hubs américains de Miami, Charlotte et Philadelphie pour cet hiver et au-delà », a déclaré José-María Giraldo, directrice générale des opérations de la compagnie pour la zone Mexique, Amérique centrale et Caraïbes.
République dominicaine.
Première destination du tourisme médical dans la Caraïbe
Selon un article du Dominican Today, qui s’appuie sur des données dévoilées lors du sixième congrès international du Tourisme de la Santé et du Bien-être, la République dominicaine a consolidé sa position de première destination de tourisme médical dans les Caraïbes et se classe deuxième en Amérique latine. Elle se hisse à la 19e place mondiale grâce à l'arrivée de 262.902 patients en 2022. « Ces touristes médicaux ont dépensé six fois plus que les touristes conventionnels, apportant une contribution significative à l’économie du pays », souligne le quotidien. Alejandro Cambiaso, président de l'Association dominicaine du tourisme de santé, a précisé que le rapport souligne que les patients internationaux dépensent en moyenne 7.500 dollars lors de leur séjour. Sur cette somme, 5.000 dollars sont alloués aux frais médicaux 2.500 sont consacrés à l'hébergement et au transport. Ces dépenses substantielles dépassent largement les dépenses moyennes des touristes réguliers. En 2022, sur les 262.902 patients recensés, la majorité a eu recours à des soins dentaires (179.085), suivis par la chirurgie plastique (40.000), d'autres chirurgies (26.290) et la médecine ambulatoire et préventive (17.527). Ces touristes de santé représentaient environ 3,7% des touristes non-résidents arrivant dans le pays par voie aérienne, totalisant 7.163.394 visiteurs. Par ailleurs, l'étude révèle que 77% des services de tourisme médical sont fournis par des cliniques privées. Le Dominican Today précise que dix-neuf établissements ont été identifiés sur l'ensemble du territoire et que les informations ont été collectées auprès de treize d'entre eux. La majorité des services de tourisme de santé sont concentrés dans la région du Sud-Est (Saint-Domingue, Punta Cana et La Romana) et dans la région nord du Cibao (Santiago et Puerto Plata).
Saint-Kitts-et-Nevis.
Quand JetBlue apporte « de l’espoir touristique »
Ce n’est pas sans enthousiasme que la Fédération de Saint-Kitts a accueilli le vol inaugural de la compagnie JetBlue, le 2 novembre, sur le tarmac de l’aéroport Robert L. Bradshaw. « L’ajout de JetBlue apporte un espoir supplémentaire pour l’industrie touristique de la Fédération », commente l’Observer. Le premier ministre, Terrance Drew a déclaré : « En adoptant Jet Blue, nous démontrons notre engagement à offrir une expérience de voyage inégalée qui dépasse les attentes de nos visiteurs du monde entier. » Le directeur général de l'Autorité touristique de Saint-Kitts, Ellison Tommy Thompson, a développé ce point en ajoutant que la compagnie « offre une merveilleuse opportunité d'augmenter le nombre de visiteurs de Saint-Kitts-et-Nevis ». Avec ce nouveau vol, l'objectif affiché est de faire de Saint-Kitts-et-Nevis une destination toute l'année. JetBlue volera trois fois par semaine les mardis, jeudis et dimanches, au départ de New York à 8h30 pour arriver à Saint-Kitts à 14h14. Il quittera également la Fédération pour rentrer à New York à 15h30, pour arriver à l'aéroport international JFK à 19 heures.
Haïti.
Des générations sacrifiées
Lors d’une visite officielle en Haïti, l’expert des Nations Unies sur la situation des droits humains dans ce pays, William O’Neill, s’est dit alarmé mardi par violence qui affecte la capitale Port-au-Prince. Une violence qui se propage dans d’autres départements, notamment dans les départements de l’Artibonite et le Nord-Ouest, dont les conséquences sur les enfants du pays sont d’ores et déjà dramatiques. « La violence sexuelle envers les femmes et les filles demeure endémique et aucune avancée concernant l’accès aux services et à la justice pour les survivantes n’a été enregistrée depuis ma dernière visite », a déclaré William O’Neill lors d’une conférence de presse à Port-au-Prince. Il s’est dit particulièrement préoccupé par l’impact de l’insécurité et de la violence sur les enfants. « Les témoignages reçus sont édifiants, assure-t-il. C’est une génération entière qui semble sacrifiée par la violence et l’avenir d’un pays qui est menacé par la situation dramatique de sa jeunesse. J’exhorte les autorités à accorder une attention prioritaire à la situation des enfants. » Il a rappelé que plus de 500.000 jeunes n’ont pas accès à l’éducation et que « la situation humanitaire est catastrophique », évoquant l’accès à l’eau potable, aux soins, à l’alimentation, etc. William O’Neill a également pointé du doigt un « système judiciaire dysfonctionnel », avec une surpopulation carcérale estimée à 350% et 99% des mineurs détenus qui ne sont toujours pas passés en jugement.
Dominique.
Les enseignants réclament une réévaluation de leur salaire
A la Dominique, le corps enseignant exprime sa lassitude vis-à-vis du manque de reconnaissance dont il estime être victime de la part du gouvernement. Président de l’Association des enseignants, Mervin Alexander résume dans les colonnes du Sun : « Les enseignants ont besoin d'un peu plus que des mercis. Nous avons besoin de quelque chose à apporter à nos coopératives de crédit et à nos banques, de quelque chose qui nous aidera à construire nos maisons et, pour certains d'entre nous, d'acheter un petit véhicule pour nous rendre à nos écoles. Même si l'argent n'est pas notre seule motivation, nous ne devons pas nous excuser en affirmant que nous sommes sous-payés et que nous méritons mieux. » Absence de négociations, absence de réponse aux diverses revendications, Mervin Alexander dresse la longue liste des mécontentements exprimés par les professeurs. Il a également mentionné l'annonce récente du premier ministre Roosevelt Skerrit selon laquelle les fonctionnaires verront leur salaire augmenter à partir de la fin du mois de septembre. « Bien que le gouvernement parle d'une augmentation, ce n'est techniquement pas le cas. Il s'agit plutôt d'un ajustement, rectifie Mervin Alexander. Cela signifie que vous n'avez pas été payé adéquatement pour le travail que vous avez effectué, donc que vous étiez sous-payé. Je pose la question : cinquante-trois dollars, six pour cent, constituent-ils une augmentation du salaire d'un enseignant qualifié qui travaille depuis de nombreuses années ? Cela, à mon avis, n'est rien de moins qu'une insulte. » Pour l’heure, selon l’article du Sun, aucune annonce de changement n'a été enregistrée du côté du gouvernement.
Saba.
Black Rocks Harbour, un nouveau port crucial pour le développement
Le projet de construction d’un deuxième port à Saba est évoqué depuis des années. Le 19 juillet 2022, un permis de construire a été accordé par le gouvernement de Saba afin de permettre la réalisation d’un nouvel espace portuaire : le Black Rocks Harbour. « Nous sommes tous ravis de réaliser ce projet, a déclaré au Saba News le commissaire aux affaires maritimes, Bruce Zagers. Il s’agit du plus grand projet de l’illustre histoire de notre île. Mais comme il s'agit d'un projet très important, en termes de valeur mais aussi par l'impact qu'il aura sur la nature, les subtilités liées à la conception et aux défis d'exécution attendus en raison des conditions météorologiques, précipiter le projet sans planification appropriée est une erreur. » Ainsi, le permis est dans une période d'examen s'étendant du 30 octobre au 8 décembre 2023. Après cette étape, le projet passera à la phase suivante, le processus d'appel d'offres. La période de candidature aux appels d’offres devrait se terminer vers juin 2024, toutes les candidatures étant soumises à une évaluation approfondie en vue d’attributions potentielles. Sauf retard imprévu, la construction de Black Rocks Harbour devrait commencer entre fin 2024 et début 2025, précise le Saba News. Le site d’informations précise que le nouveau port jouera un rôle essentiel dans l’amélioration de l’accessibilité de l’île, « en soutenant l’économie et en facilitant les opérations maritimes plus fluides ». Le projet souligne également l'importance de maintenir le port de Fort Bay comme principal port de fret tout en développant celui de Black Rocks pour répondre aux besoins de tous les autres utilisateurs du port. « La séparation des activités de fret et des petits navires améliorera la sécurité de la navigation, et le nouveau port offrira un point de débarquement plus attrayant et plus convivial pour les touristes », insiste le Saba News. De plus, dans un souci de sécurité alimentaire, le nouveau port offrira un point d'amarrage supplémentaire pour les cargos, au cas où le port de Fort Bay serait endommagé ou inaccessible. L’estimation totale du montant du projet n’a pas été dévoilée.