Billet d’avion.
Une pétition en ligne pour exiger une baisse des prix
Après la mobilisation de différents députés et sénateurs d’outre-mer pour réclamer un prix unique de 500 euros pour les billets entre les territoires ultramarins et l’Hexagone, une pétition a été mise en ligne afin d’exiger une baisse des tarifs. Une pétition qui s’adresse directement au ministre délégué aux outre-mers, Jean-François Carenco. « Pensez à nos jeunes qui ne peuvent plus bénéficier des aides à la continuité territoriale, écrit le créateur de la pétition sur le site Change.org. Et aux personnes qui comme moi, n'ont pas vu leur famille proche depuis des années ! Padavwa lè nou pati fò nou pé viré osi ! Alors mes chers compatriotes de Guadeloupe, Martinique, Guyane, Réunion et Mayotte et pas que ceux qui sont hors des départements mais la famille o péyi aussi : Signez cette pétition en grand nombre! Partagez-là ! Fo nou mèt nou ansanm ! Objectif : faire réagir et agir nos élus ! Je me chargerai de porter les résultats de cette pétition auprès de nos députés pour qu'ils puissent trouver une solution pour favoriser la continuité territoriale vers les Dom de 0 à 120 ans ! » Sur Change.org, la pétition est intitulée : « Originaires des DOM, prix exhorbitants des billets d'avion ! Réveillons nous! »
Guadeloupe.
Une cyberattaque de grande ampleur
Selon une dépêche de l’Agence France presse reprise par de nombreux journaux, la Région Guadeloupe a déposé une plainte à la suite d’une cyberattaque de grande ampleur. « Par mesure de sécurité, tous les réseaux informatiques ont été interrompus afin de protéger les données et un diagnostic est en cours », est-il précisé dans un communiqué publié lundi 21 novembre et relayé par l’AFP et le journal Le Monde. « Un plan de continuité des services est mis en place pour assurer les missions de services publics », ajoute l’entité locale, qui a envoyé une notification à la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL). Dans une communication interne, envoyée aux agents en fin d’après-midi et consultée par l’AFP, les autorités régionales expliquent qu’une cellule de crise a été installée et recommande aux agents de redoubler de vigilance. La région a dit collaborer avec l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (Anssi), la police nationale et la gendarmerie. De nombreuses autres entités locales ont été victimes de telles attaques depuis quelques mois, précise Le Monde. Comme l’hôpital de Corbeil-Essonnes en août ou la ville de Caen fin septembre.
Martinique.
Le Big Tour des entreprises
Le Big Tour est le festival de l’entreprise en France, parrainé par la Banque publique d’investissement (BPI). Grand évenement qui « incarne la fierté du fabriqué en France et la mise en valeur de la richesse de nos territoires, expliquent les organisateurs. Un festival porteur de sens capable de susciter des vocations, de proposer des formats et des emplois. » En Martinique, le Big Tour organise demain et samedi des ateliers sur des thèmes comme la création d'entreprise, le tourisme durable, l'innovation, le digital, la transmission/reprise, l'export, mais aussi un job dating ou des présentations par des innovateurs.
Saint-Vincent-et-les-Grenadines.
Le président cubain en visite en décembre
Le premier ministre de Saint-Vincent, Ralph Gonsalves, a déclaré devant le parlement que le président cubain, Miguel Mario Díaz-Canel, effectuera une visite officielle à Saint-Vincent-et-les Grenadines du 3 au 5 décembre. Miguel Mario Díaz-Canel deviendra ainsi le premier dirigeant cubain à faire le déplacement depuis la révolution cubaine de 1959. Il se rendra ensuite à la Barbade pour le huitième sommet Cuba-Caricom à Bridgetown. Ralph Gonsalves a expliqué que le Parlement tiendrait une séance officielle en l'honneur du dirigeant cubain en visite. Comme cela a été le cas lorsque les chefs de gouvernement se sont adressés au Parlement, lui et le chef de l'opposition, Godwin Friday, prendront également la parole. Un comité composé de représentants de l'État et de l'ambassadeur de Cuba a été mis en place pour planifier la visite. Pour l’histoire, Cuba a fait partie de la « Coalition des volontaires » qui a contribué à la construction de l'aéroport international d'Argyle.
Barbade.
La faible fréquentation aérienne inquiète les hôteliers
Selon la présidente de la « Barbados Hotel and Tourism Association », Renee Coppin, les hôteliers s'attendent à une période hivernale favorable mais un début d’année 2023 difficile en raison principalement de la réduction du transport aérien vers l'île. Dans un entretien accordé au Barbados Today, Renee Coppin affirme que les taux d'occupation étaient de 75% pour ce mois de novembre, 67% pour décembre, 66% pour janvier 2023, 72% pour février, 55% pour mars et 37% avril. « Il y a encore des signes positifs pour cet hiver, si nous continuons à voir un bon rythme de réservation, nous pourrions surpasser les performances de l'année dernière en janvier et février, tempère-t-elle. Mars sera un défi étant donné que la tournée de cricket en Angleterre qui a eu lieu en mars de l'année dernière et qui fournit toujours un boom massif pour le tourisme, manquera en 2023. Avril, lui aussi, montre à nouveau des signes de ralentissement inquiétant, que nous devrons surveiller. » Cependant, elle note que les hôteliers de la Barbade sont confrontés à un été 2023 qui semble refléter étroitement celui de 2022. « Cet été, nous avons signalé que l'une de nos préoccupations majeures était celle de la réduction du transport aérien. Entre juin et octobre 2022, cette réduction représentait un peu plus de 58 % des vols et 62 % des sièges vers la destination. Cela a été en grande partie responsable de notre baisse des arrivées de visiteurs depuis le début de l'année en septembre qui, selon le service statistique de la Barbade, s'élevait à 303.394. Soit une baisse par rapport aux 520.881 passagers enregistrés en 2019. »
Haïti.
Une aide de 16,5 millions de dollars promise par la Canada
Le premier ministre Justin Trudeau a annoncé qu'Ottawa fournirait 16,5 millions de dollars canadiens (un dollar canadien équivaut à environ 0,74 cents américains) pour aider à « stabiliser Haïti », selon le Caribbean National Weekly. Le Canada affirme que le financement permettra des initiatives telles qu’un soutien supplémentaire au Programme alimentaire mondial pour fournir une aide alimentaire et nutritionnelle, au service aérien humanitaire des Nations Unies pour faciliter l'accession aux zones reculées et difficiles d'accès, mais encore à l'Organisation panaméricaine de la santé (OPS) pour fournir un soutien dans la lutte contre le choléra. Le Fonds des Nations Unies pour l'enfance pour renforcer l'approvisionnement en eau, réponse à l'assainissement et à l'hygiène, devrait aussi bénéficier de cette aide. Le Canada fournit également cinq millions de dollars pour aider à renforcer la capacité d'Haïti à lutter contre la corruption et l'impunité. Ce qui ne semble pas être d’une grande efficacité.
Saba.
Victoire à Statia du premier concours de pêche au Wahou
La toute première compétition du « Statia Wahoo » a eu lieu samedi dernier. Des équipes des îles de Statia, Saba et Saint-Kitts ont participé à la compétition. Le concours a été organisé par le ministère de la Culture du gouvernement de Statia. Le wahoo gagnant - qui était très ému - a été attrapé par l'équipe Snapper de l'île de Saint-Kitts. Il pesait 58 livres et affichait une longueur de 1,5 mètre. « Rum Lucky » de Statia a remporté le prix de l'équipe la mieux habillée (l’élégance en mer est trop souvent négligée), tandis que Cassie Holms de Saba a été désignée meilleure pêcheuse du concours. Le vainqueur du classement général est l'équipe « Happy Hour » de l'île de Saba avec 118 livres de Wahoo, tandis que l'équipe « Opportunity » de Statia termine deuxième avec 85,5 livres attrapées.
Jamaïque.
La transition vers la République approuvée
Le cabinet jamaïcain a approuvé la création d'un comité de réforme constitutionnelle, annonce le Jamaica Observer dans un article. Un organe qui jouera « un rôle clef pour assurer la transition en douceur de la Jamaïque vers une république », a indiqué la ministre des Affaires juridiques et constitutionnelles, Marlene Malahoo Forte. Elle a ajouté que l'organisme « sera un comité consultatif et de collaboration où nous échangeons des points de vue ». Il sera composé de représentants du gouvernement et de l'opposition, du procureur général, d'experts en droit constitutionnel, y compris des universitaires, et des représentants du secteur privé. Marlene Malahoo Forte a précisé devant la Chambre des représentants qu'une grande partie du travail préparatoire nécessaire pour « s’éloigner de la monarchie » avait été effectuée lors de précédentes révisions constitutionnelles. « Le comité fournira des conseils sur le travail restant à faire et sur la manière dont les étapes devraient être séquencées pour mettre en œuvre ces recommandations », assure la ministre.