Antigua-et-Barbuda.
Le gouvernement dénonce les discriminations à l’encontre des écoliers porteurs de dreadlocks
Le jour de la rentrée scolaire, lundi 5 septembre, une écolière âgée de cinq ans a été refoulée de l'Académie adventiste du septième jour de New Bethel, à Antigua. La raison ? Elle arborait des dreadlocks ou, plus précisément, des tresses ressemblant à des locks. Un incident qui a provoqué de nombreuses réactions et contraint le gouvernement à réagir. Dans un communiqué, relayé par la presse et notamment le Caribbean National Weekly, le ministère de l'Éducation d'Antigua a déclaré que la loi serait modifiée, « si nécessaire », pour garantir l’accueil des enfants qui portent des locks dans les écoles. Le ministère a fermement condamné la discrimination contre les rastafariens et les autres étudiants portant des locks. Dans cette même déclaration, le cabinet a souligné que la Constitution d'Antigua-et-Barbuda protège la liberté de religion, la liberté d'association et la liberté d'avoir un système de croyance différent de celui de la majorité. Le ministère a rappelé que « l’objection aux coiffures naturelles sur la tête des élèves peut être formulée dans un langage couvrant la conduite scolaire », tout en précisant que « l’objectif n’est pas de permettre la discrimination à l'encontre des enfants de la communauté rastafarienne ». Et d’insister : « Ce débat sur l'exclusion des Rastafariens des écoles est terminé à Antigua-et-Barbuda depuis près de 50 ans. Les écoles ne doivent pas discriminer les membres de la communauté rastafarienne ou ceux qui choisissent de se coiffer de la même manière que les Rastafariens. C'est la politique telle qu'énoncée par le gouvernement. »
République dominicaine.
Signature d’accords économiques avec le Guyana
Les gouvernements du Guyana et de la République dominicaine ont signé le mercredi 7 septembre un protocole d'accord qui établit une coopération bilatérale entre les deux pays. Le document implique la création d’un comité mixte sur la promotion du commerce mais aussi une coopération technique qui vise à renforcer les liens économiques et commerciaux entre les deux pays. La collaboration et les échanges porteront sur des domaines tels que l'énergie et les mines, les services logistiques, le transport maritime et aérien, le tourisme, l'agriculture, les services manufacturiers, la promotion des investissements ou le développement et la collaboration du secteur privé. Le protocole d'accord a été signé par le ministre guyanien des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Hugh Todd, et le ministre des Affaires étrangères de la République dominicaine, Roberto Alvarez.
Saba.
La 19e édition du « Sea & Learn » aura lieu en octobre
L'île néerlandaise de Saba a annoncé la tenue de la 19e édition du « Sea & Learn » tout au long du mois d'octobre, rapporte dans un article le Travel Agent Central. Chaque année, l'événement est organisé dans le seul but d’éveiller le public à la fragilité de l'environnement et l'importance de sa protection. Cette année, différentes excursions et des conférences animeront l’événement auquel quatorze scientifiques vont prendre part. Parmi eux, Vince Capone et Chancey MacDonald. Le premier a dirigé une équipe qui a recherché des épaves et cartographié toute la zone offshore entourant Saba, jusqu’à une profondeur de 656 pieds. Les visiteurs pourront faire une plongée en eau profonde avec Chancey MacDonald pour découvrir comment la profondeur affecte la présence et l'abondance des poissons (4 octobre), tandis que Vince Capone montrera comment il utilise le sonar pour cartographier le fond marin (12 octobre). Le docteur Erinn Muller, scientifique senior au Mote Marine Laboratory de Floride, gérant à la fois les programmes « Coral Health & Disease » et « Coral Restoration », développe des thérapies pour traiter plusieurs types différents de maladies coralliennes. Elle dirigera deux plongées sur le terrain (16 et 20 octobre) pour d'abord identifier puis traiter les maladies des coraux trouvées dans les eaux autour de l'île (19 octobre). Deux randonnées nocturnes avec la scientifique Lydia Mäthger (sur le thème de l'influence des yeux des animaux sur la technologie, le 26 octobre) et le docteur Lauren Esposito, arachnologue, (à la recherche de scorpions, d'araignées et plus encore, le 20 octobre). Toutes les activités et animations nocturnes sont gratuites et ouvertes au public. Des experts en visite interviendront également dans les écoles afin de promouvoir la valeur de la beauté et des ressources naturelles de Saba et leur importance pour la région.
Saint-Vincent-et-les-Grenadines.
La boulette du syndicat des enseignants
Sur une récente affiche annonçant une manifestation à Kingstown destinée à réclamer la réintégration de plus de 200 professeurs licenciés lors de la pandémie de Covid, le syndicat des enseignants a regretté « l’absence d’enseignants de qualité » et « les mauvais résultats aux examens ». Des photos de l’affiche ont bien évidemment circulé sur les réseaux sociaux, provoquant de vives critiques. Le président du syndicat, Oswald Robinson, s'est excusé dans une note vocale envoyée vendredi aux membres du syndicat et au grand public. Il y présente « des excuses sincères au nom de l'exécutif national du syndicat » pour le contenu de l’affiche. « Il y avait une erreur en ce qui concerne les enseignants de qualité, assure-t-il. Il aurait dû être écrit que nous avons besoin de plus d'enseignants qualifiés dans les salles de classe. » Les manifestations du syndicat se sont déroulées lundi et mardi. Non sans que l’incident ne soit évoqué.
Martinique.
L’île reconnue Réserve mondiale de biosphère par l’Unesco
Le 15 septembre 2021, l’Unesco a reconnu l’ensemble du territoire terrestre et marin de la Martinique comme Réserve mondiale de Biosphère. Un an après l’attribution officielle de cette labellisation internationale, sa coordination sera désormais assurée par un comité de gestion, co-présidé par l’association Martinique Réserve mondiale de Biosphère et la Collectivité territoriale de Martinique. Le site Outremers360 précise que le comité aura à sa tête Nathalie de Pompignan, présidente de l’Association Martinique Réserve mondiale de Biosphère, et David Zobda, conseiller exécutif de la Collectivité. Tous deux ont été désignés par le président, Serge Letchimy. Cinq axes de travail ont été définis : préservation, protection et valorisation de la biodiversité et des ressources naturelles ; réappropriation de l’identité culturelle du territoire ; promotion d’activités engagées dans le développement soutenable (souveraineté alimentaire ; tourisme responsable ; énergies renouvelables et transports) ; éducation à l’environnement du grand public et des scolaires ; et recherche scientifique (sargasses, chlordécone, changements climatiques). « En devenant Réserve mondiale de Biosphère, la Martinique intègre un réseau mondial de coopération de plus de 700 territoires Réserves de Biosphère dans 134 pays », souligne Outremers360.
Guadeloupe
Moins de 2% des personnels de santé suspendus
Selon un article de nos confrères de la 1ère, qui s’appuie sur des données de l’Agence régionale de santé, moins de 2% des personnels de santé de l’île ont été suspendus en raison de leur refus de se plier à l’obligation vaccinale issue de la crise du Covid-19. D’après l’article daté du 11 septembre, 346 des 17.400 professionnels de santé ont été suspendus. Ce qui représente moins de 2% des effectifs. 215 personnes travaillaient dans des établissements publics (64 issus des établissements et services médicaux sociaux, par exemple les foyers pour personnes handicapées ou les centres d’aide par le travail, 62 professionnels libéraux et 5 professionnels suspendus rattachés à des laboratoires.) « Chez les libéraux, selon l’Assurance maladie, il y a une majorité d’infirmiers, est-il précisé dans l’article. Ils sont 32, dont 8 kinésithérapeutes, 8 médecins, 2 sage-femmes, 2 orthophonistes et 2 pédicures-podologues. Dans les établissements hospitaliers, si on prend l’exemple du Centre hospitalier universitaire de Pointe-à-Pitre/Abymes et de celui de Basse-Terre, sur les 133 personnes qui ont été suspendues, on trouve 65 soignants. »
La saison des croisières reprendra le 16 octobre
Le site Outremers360 consacre un article à la reprise de la saison des croisières dans l’archipel guadeloupéen. La première escale d'un paquebot se fera le 16 octobre dans la baie des Saintes. Une saison qui débute avec 10 mois de retard car l'ouverture de la destination aux croisières était initialement prévue en janvier. Les autorités, face à une situation sanitaire liée à la Covid-19 incertaine, avaient fait le choix de reporter ce lancement. Pour assurer une bonne reprise à la filière, le Comité de Tourisme des Iles de Guadeloupe a travaillé avec les professionnels du secteur à un protocole sanitaire garantissant la sécurité des passagers et de la population locale. Un total de 232 escales sont prévus dans les différents terminaux de la Guadeloupe : Pointe-à-Pitre, Basse-Terre, Les Saintes ou encore Deshaies. Il est à noter qu’en Martinique, la saison a repris dimanche dernier.
Saint-Kitts-et-Nevis.
Les restaurateurs et hôteliers sollicités pour améliorer le recyclage des déchets
Depuis le 21 juillet 2021, le projet de gestion et de recyclage des déchets se développe progressivement. Un article du Saint-Kitts-et-Nevis Observer rapporte une grande réunion qui s’est tenue la semaine dernière à Charlestown en présence de la chef du projet, Joyce Chang, qui avait convié pour l’occasion les professionnels de la restauration et de l’hôtellerie. « Nous avons investi dans des machines pour aider Saint-Kitts-et-Nevis à créer une installation de recyclage, une pour chaque île », a déclaré Joyce Chang. Le projet bénéficie d’un financement d’un million de dollars investi par le Taiwan International Cooperation and Development Fund (ICDF ). L’idée est désormais d’inciter les restaurateurs et hôteliers à se mettre au diapason et à participer activement au développement du recyclage sur les deux îles.
Sint-Maarten.
Vers une légalisation du cannabis ?
Selon un article du Soualiga Post, le gouvernement de Sint-Maarten mènerait une réflexion sur une légalisation du cannabis, que ce soit pour un usage médical ou récréatif. Le ministre de la Santé, Omar Ottley, a ainsi déclaré être ouvert à toutes les propositions émanant des entreprises locales ou extérieures qui voudraient « collaborer et analyser les effets socioéconomiques de la légalisation » pour la population de Sint-Maarten.