Trinidad-et-Tobago. L’ancien commissaire veut devenir premier ministre
Entre deux articles consacrés à un meurtre ou à un enlèvement, le Trinidad-and-Tobago Newsday consacre un article à Gary Griffith, ancien commissaire de police qui vient d’annoncer qu’il se verrait bien devenir premier ministre. Dans un communiqué diffusé vendredi dernier, Gary Griffith a déclaré qu’il n’était plus intéressé par le poste de commissaire car la nouvelle commission des services de police a modifié les critères de sélection pour ne considérer désormais que les policiers de carrière. Une modification que l’intéressé a pris personnellement. Alors qu’il s’est dit « fier » de ses résultats en tant que commissaire de police et qu’il est passé à autre chose, il a déploré que la décision de la commission réduise désormais le nombre de candidats possibles pour le poste et « exclut de nombreuses personnes capables ». Du coup, il postule pour la fonction de premier ministre pour rétablir l’ordre. Encore.
Sainte-Lucie. La facture d’électricité va être salée
Selon la St.Lucia Electricity services limited (Lucelec), seul fournisseur d’électricité sur l’île, les prochaines factures vont être nettement plus élevées que les précédentes. Ce, en raison de la guerre en Ukraine. Le directeur général de l’entreprise, Trevor Louisy, a déclaré que grâce à son programme de couverture, la société est en mesure de « verrouiller » le prix qu’elle paie pour une partie de son carburant. « Cela signifie que ce que l’entreprise paie pour le pourcentage couvert reste le même malgré le prix du pétrole sur le marché mondial », assure-t-il. Le solde du carburant acheté est déterminé par le prix actuel du marché. « En conséquence, lorsqu’il y a des changements importants dans le prix du pétrole, comme c’est le cas actuellement en raison des troubles continus en Ukraine, cela affectera la surtaxe carburant et ce que les clients paient pour l’électricité sur une base mensuelle », précise-t-il. Les consommateurs vont être ravis.
Bermudes. Une loi autorise la culture et la vente de cannabis
Il y a un an, le Sénat a bloqué le projet de loi. Mais l’Assemblée des Bermudes a relancé le projet et la législation a été adoptée. Non sans controverse. Toutefois, la loi de 2022 rend légale la culture et la vente de cannabis au sein de ce territoire britannique d’Outre-mer. Elle prévoit de créer un cadre réglementé pour la croissance et la vente de la drogue. Une série de licences sera disponible via une autorité de délivrance, permettant aux gens non seulement de posséder plus de drogue, mais aussi de la cultiver, de la récolter, de la vendre et de l’exporter. Le projet de loi a été présenté par le ministre de l’Intérieur Walter Roban. Celui-ci a déclaré que l’illégalité du cannabis était « un héritage colonial injuste » et la preuve de « disparités raciales systémiques » où les Noirs étaient criminalisés par une oligarchie blanche. Il a ajouté que les changements à la loi étaient attendus depuis longtemps. « Nous avons besoin d’une nouvelle réflexion radicale », a-t-il déclaré, ajoutant que la consultation publique avait démontré « un appétit écrasant pour des changements dans nos lois sur le cannabis ». Et qu’est-ce que ce sera après avoir fumé... Toutefois, fumer du cannabis en public sera toujours interdit, sauf dans les magasins désignés. Et il sera également illégal de vendre la drogue à toute personne de moins de 21 ans. La gouverneure britannique Rena Lalgie a clairement indiqué que la légalisation du cannabis à des fins récréatives n’est pas autorisée en vertu des obligations internationales du Royaume-Uni. Mais le premier ministre David Burt a averti que si la loi n’obtenait pas d’aurtorisation royale, elle « détruirait » les relations des Bermudes avec la Grande-Bretagne.
Antigua-et-Barbuda. Maintien du programme de citoyenneté par investissement
Antigua-et-Barbuda a intensifié ses efforts pour empêcher l’Union européenne de faire dérailler le programme - controversé - de citoyenneté par investissement. Le premier ministre Gaston Browne a indiqué qu’il a envoyé une lettre à l’UE sur la question. « J’ai profité de l’occasion pour leur écrire, pour leur faire savoir les conséquences qu’ils sont sur le point d’infliger à nos programmes CBI et l’impact sur nos économies », a déclaré Browne. La semaine dernière, il a appelé les pays membres de l’Organisation des États des Caraïbes orientales (OECO) à présenter un front uni sur la question. Dans le cadre de la CBI, les investisseurs étrangers se voient accorder la citoyenneté d’un pays en échange d’un investissement important dans le développement socio-économique du pays en question. Plusieurs pays des Caraïbes ont institué des programmes CBI (Grenade, Dominique, Saint-Kitts...). Les États-Unis ont décidé de refuser les visas aux titulaires de passeports obtenus par la CBI et l’Union européenne a adopté une loi donnant aux pays trois ans pour supprimer progressivement le programme ou adopter les mêmes exigences de visa pour tous ses titulaires de passeport.