Sainte-Lucie.
Des peines plus sévères pour les crimes par arme à feu
Un article du St. Lucia Times rapporte la volonté du gouvernement de Sainte-Lucie d’introduire dans la législation des sanctions plus sévères à l’encontre des personnes qui se sont rendues coupables d’un crime par arme à feu. L'annonce est intervenue au milieu d'une recrudescence de la violence armée, puisque 17 homicides ont déjà été enregistrés cette année. Le premier ministre a qualifié la situation d'alarmante. « Ces crimes avec ces armes doivent cesser, a affirmé le député de Castries East. Nous allons donc durcir les sanctions, et ce seront des sanctions très draconiennes en ce qui concerne les armes à feu et les munitions. » Il a reconnu que le gouvernement ne pouvait pas déterminer ce que font les tribunaux en raison de la séparation des pouvoirs entre le judiciaire et le législatif. « Mais en ce qui concerne la législature, nous allons conseiller le cabinet afin que nous puissions vraiment durcir les peines pour possession d'armes à feu, crimes liés aux armes à feu et munitions », a déclaré le premier ministre aux journalistes.
République dominicaine.
Du nickel pour alimenter les batteries électriques
Selon un article du Dominican Today, la République dominicaine est en passe de devenir l'un des premiers fournisseurs de métaux utilisés pour fabriquer des batteries pour voitures électriques, un produit en pleine croissance et très demandé aux États-Unis. Cela devrait être possible grâce à un nouveau projet de Falconbridge Dominicana (Falcondo) pour produire des sels de nickel par une méthode hydrométallurgique écologique puisqu’elle ne nécessite pas d'énergie, utilise peu d'eau et est un sous-produit de l'usine existante. C’est-à-dire qu'aucune ressource naturelle supplémentaire n'est utilisée. Ce projet Falcondo prend une grande importance dans le contexte actuel de la guerre russo-ukrainienne, qui menace de nouvelles hausses des prix du nickel qui est un métal crucial pour la fabrication de batteries. « Nous pensons que les opportunités pour les sels de nickel seront encore plus grandes car la demande sera plus élevée. En fait, il est fort probable que 100 % de notre production sera consommée par le marché manufacturier américain », a déclaré le président et chef de la direction de Falcondo, Ioanis Moutafis.
Haïti.
La bibliothèque nationale « sombre »
Dans un article daté du 14 mars, le quotidien Le Nouvelliste explique que la bibliothèque nationale d’Haïti se délabre progressivement. Le journaliste indique une diminution conséquente de la fréquentation depuis de nombreuses années ainsi qu’une détérioration du matériel comme des livres. Notamment en raison de la forte chaleur qui « embrase les salles » et d’une absence de moyens de conservation des ouvrage et d’entretien des lieux. « Il s’agit d’une descente aux enfers pour une bibliothèque publique vieille de 82 ans », commente le rédacteur.
Le juge d’instruction craint pour sa vie
Toujours dans les colonnes du Nouvelliste, il était possible de lire cette semaine les inquiétudes du juge d’instruction qui a été désigné pour mener l’enquête sur l’assassinat du président de la République, Jovenel Moïse, le 14 août 2021. Plus d’une semaine après sa désignation, Merlan Belabre a transmis à la presse une note manuscrite dans laquelle il explique entretenir des craintes pour sa sécurité et celle de sa famille. Pour mémoire, le président Moïse a été assassiné dans sa résidence privée, en pleine nuit, par un commando armé. Son épouse avait également été gravement blessée et a miraculeusement survécu. Plusieurs suspects ont depuis été interpellés mais le ou les commanditaire(s) sont toujours en fuite.
Bahamas.
Des sanctions contre la Russie
Les régulateurs financiers des Bahamas ont imposé des sanctions économiques sur les ressources financières de la Fédération de Russie et de la Biélorussie à la suite de la décision de Moscou de lancer une invasion militaire de l'Ukraine à la fin du mois dernier. « Après consultation avec le gouvernement des Bahamas et en tenant dûment compte des intérêts de cette juridiction et de l'opérateur du secteur des services financiers en son sein, les agences composant le Groupe des régulateurs des services financiers ordonnent par la présente aux entités réglementées qui sont agréées ou autorisées à opérer depuis ou à l'intérieur des Bahamas de ne pas s'engager dans des transactions avec des personnes, entités ou entreprises sanctionnées liées à la Russie et à la Biélorussie », est-il possible de lire dans un document officiel du GFSR. Les sanctions comprennent celles émises par les États-Unis, le Canada, le Royaume-Uni, l'Union européenne et d'autres juridictions. Le GFSR comprend la Banque centrale des Bahamas, la Securities Commission des Bahamas, la Commission des assurances des Bahamas, la Compliance Commission des Bahamas et le Gaming Board.