Dominique.
Un carnaval sous restrictions
Le gouvernement de la Dominique a donné son accord pour l’organisation de plus de dix événements de carnaval. Mais ceux-ci se dérouleront selon des règles strictes et pré-établies par le ministère du tourisme. Aucun événement ne devra durer plus de six heures et les parades seront interdites pendant la prochaine saison des fêtes. De plus, seuls les citoyens qui présentent un schéma vaccinal complet pourront prendre part aux festivités. Un article du Dominica News explique que le ministre du Tourisme, Denis Charles, a mené de longues discussions et consultations avec les organisateurs du carnaval avant d’arriver à cette décision. « Dans un premier temps, ces protocoles seront mis à l’essai lors d’un certain nombre d’événements spéciaux, qui auront lieu du 20 février au 1er mars, indique le ministre. Ces événements ne seront ouverts qu’aux clients entièrement vaccinés et se tiendront dans deux lieux autorisés. » Dans le même temps, le ministre a également fait savoir que « le gouvernement se réserve le droit d’annuler tous les événements en fonction de la situation sanitaire nationale et ne pourra être tenu responsable de tout coût ou responsabilité liés à l’annulation d’événements ». Un carnaval, certes, mais dépourvu de ce grain de folie qui en fait un événement si particulier.
Trinidad-et-Tobago.
Le maire de Port-of-Spain veut une ville propre
Joël Martinez en a assez de constater une dégradation de l’état sanitaire de Port-of-Spain. Le maire de la ville, lors du premier conseil municipal de l’année relaté dans les colonnes du Trinidad-et-Tobago Newsday, a ainsi déploré l’état actuel des sites historiques, des routes et des infrastructures dans toute la ville. L’édile a notamment passé un savon à la société chargée d’entretenir la ville. Son inertie aurait contribué à obstruer des canalisations, détériorer les routes, des trottoirs, des parcs mais aussi ralentir l’avancée de plusieurs projets de développement. « Nous devons nous demander comment faire mieux, a lancé Joël Martinez. Prenons les choses en main et faisons preuve de leadership maintenant. Nous sommes en face de la Maison Rouge, du musée, de la salle de justice, de la cathédrale et d’une bibliothèque historique. Nous ne devrions pas avoir à demander que les arbres à proximité soient entretenus. Quand il y a un nid-de-poule, nous ne mettons même pas une marque autour jusqu’à ce qu’il puisse être réparé. Nous voyons des gens travailler, certains en uniforme, d’autres non, mais la société paie pour leur service et pourtant nous ne voyons toujours rien d’accompli et c’est juste balayé sous le tapis. » Le maire a émis le souhait de créer un système de maintenance plus efficace, « en étroite collaboration avec le ministère des travaux publics ».
République dominicaine.
Pas de hausse du prix des carburants
Le ministère de l’industrie et du commerce a annoncé que le prix des carburants restera inchangé dans les prochaines semaines. Le vice-ministre Ramon Perez Fermin a ainsi déclaré que l’Etat entendait « absorber » le coût des fluctuations à hauteur de 400 millions de pesos afin d’éviter une augmentation des prix. « Nous voulons éviter que le citoyen ne soit frappé par des hausses spectaculaires, a précisé le ministre. Rien que cette semaine, le prix du litre de gasoil a augmenté de 13 pesos et celui de l’essence de 10 pesos pour le premium et 17 pesos pour le régulier. » Une décision qui n’est pas tombée du ciel puisque, après deux semaines de hausse, la population a commencé à manifester son mécontentement. Une inflation des prix qui touche également le secteur des transports. « Nous cherchons la meilleure solution pour le peuple dominicain, a expliqué le porte-parole de la présidence, Lisandra Macarrulla. Jusqu’à présent, il n’y a pas d’augmentation du prix du billet. La solution serait évidemment qu’il n’y ait pas d’augmentation, au moins dans les semaines à venir. » Juste une période de répit, en somme.
Iles Vierges (US).
Malgré le Covid, le Parc national entretenu par ses « amis »
Les innombrables contraintes créées par la crise du Covid n’ont pas empêché l’organisme baptisé « Les amis du Parc national des Iles Vierges » de prendre soin des 59 kilomètres carrés d’espace réservé à la protection de la nature sur l’île de Saint-John. Interrogée par le Saint-Thomas Source, la directrice de l’organisation, Tonia Lovejoy, a déclaré : « Nous n’avons rien raté. Nos sentiers sont en meilleur état qu’ils ne l’ont jamais été. Nous avons patrouillé sur plus de plages et sauvé plus de tortues marines. Nous avons poursuivi notre mission de préservation et de protection. » La directrice a ainsi décliné les nombreuses actions des Amis du Parc pendant l’année écoulée : 500 arbres indigènes plantés afin de protéger les plages de l’érosion, 43 kilomètres de sentiers entretenus, 34 jeunes formés à la nage dans le cadre d’un programme de camp d’été, etc. De plus, l’organisme a soutenu 68 plongées sous-marines pour étudier et traiter les 1.500 colonies de coraux infectées, comme à Saint-Barth, par la maladie qui entraîne la perte de tissus coralliens (SCTLD). Parallèlement, les Amis du Parc ont lancé plusieurs nouveaux programmes, dont une excursion mensuelle en bateau sur les tortues de mer et « Ici, Saint-Jean », un récit oral de l’histoire, du patrimoine, de la culture et de la nature dans le parc et à Saint-Jean. Ils continuent également de plaider en faveur de l’implication de la communauté dans les discussions concernant l’avenir du Caneel Bay Resort, l’hôtel emblématique qui a été détruit par l’ouragan Irma. Une aide précieuse puisque le Parc national, fondé en 1956 par le Congrès des Etats-Unis, a vu son personnel réduit de près de 60% depuis quelques années.
Barbade.
Le bon élève de la Caraïbe en terme de corruption
Selon le dernier rapport de l’organisme Transparency international sur l’indice de perception de la corruption, la Barbade est le pays de la Caraïbe qui arrive dans la meilleure position du classement. L’île se hisse au 29e rang, juste derrière les Etats-Unis et devant les Bahamas. Parmi les 187 pays étudiés et qui apparaissent dans le classement, Saint-Vincent-les-Grenadines émerge à la 36e place, la Dominique à la 45e, Grenade à la 52e, la Jamaïque à la 70e et Trinidad-et-Tobago à la 82e. Le plus mauvais élève de la Caraïbe, selon le rapport, est Haïti qui est classé en 164e position. Il est à noter que la France se situe à la 22e place. Le podium des pays les moins touchés par la corruption est composé du Danemark (1er), de la Finlande (2e) et de la Nouvelle-Zélande (3e). Le Sud Soudan arrive bon dernier, devancé par la Syrie. Le calcul des indices qui permettent d’établir le classement est réalisé en utilisant les données de la Banque mondiale, du Forum économique mondial, des sociétés de risques et de conseils et de différents groupes de réflexion. « Les résultats reflètent les points de vue des experts et des hommes d’affaires », est-il précisé dans le rapport.
Haïti.
Deux morts et des blessés suite à deux tremblements de terre
S’ils ne sont pas comparables aux tremblements de terre du 12 janvier 2010 - magnitude 7, plus de 200.000 morts - ou du 14 août 2021 - magnitude de 7,2, plus de 2.000 morts et des milliers de maisons détruites - les deux secousses qui se sont produites dans l’Ouest et le Nord du pays la semaine dernière ont causé la mort de deux personnes et blessés plusieurs dizaine d’autres. Dans un article consacré au sujet, le Caribbean National Weekly précise que le premier séisme, d’une magnitude de 5,3, a été enregistré à trois kilomètres au sud-sud-ouest d’Anse-à-Veau dans le département des Nippes. Le deuxième fut de magnitude 5,1 et s’est produit au sud-ouest de Petite Rivière de Nippes. Plusieurs autres petites secousses ont été ressenties à la suite des deux premières.
Jamaïque.
Les élections locales encore reportées
La semaine dernière, la Chambre des représentants de la Jamaïque a approuvé la loi de 2022 sur la représentation du peuple qui entérine le report des élections des gouvernements locaux de douze mois supplémentaires. En théorie, celles-ci devraient donc se tenir au plus tard en février 2023. Le Jamaica Observer précise que c’est la deuxième fois depuis le début de la pandémie de Coronavirus que le scrutin est repoussé. En effet, le 24 novembre 2020, la Chambre avait adopté une loi modificative modifiant temporairement la loi sur la représentation du peuple, reportant la tenue d’une élection générale. Le ministre des gouvernements locaux et du développement rural, Desmond McKenzie, qui a piloté le projet de loi, a déclaré qu’en raison de la quatrième vague de la pandémie, la tenue d’élections à exposerait le pays à un plus grand risque pour la santé publique. « Je tiens à assurer la Chambre et le pays que nous sommes toujours déterminés à organiser les prochaines élections locales dans les plus brefs délais », a-t-il déclaré.
Saint-Eustache.
Coupure générale d’électricité à cause d’un éboulement
Dimanche 30 janvier, les habitants de Saint-Eustache se sont réveillés sans électricité. Une coupure générale qui a été causée par la chute d’un rocher depuis le haut d’une falaise. Selon le Daily Herald, qui rapporte l’incident, le rocher a dévalé la pente jusqu’à la centrale électrique dont il a rompu la ligne d’alimentation en carburant. Même le mur de soutènement construit à l’arrière du bâtiment n’a pas été suffisamment solide pour arrêter le rocher. La rupture de la conduite d’alimentation en carburant a entraîné une panne des trois moteurs de la centrale. Il a fallu plusieurs heures aux techniciens pour rétablir le courant qui est revenu progressivement dans les foyers en fin de matinée. Selon l’article, de nombreux glissements de terrain et de chutes de roches sont liés à l’érosion de la falaise qui surplombe la centrale électrique.
Sint-Maarten.
Grèves inopinées interdites à l’aéroport
Le juge des référés a interdit jusqu’au 1er janvier 2023 les mouvements de grève sans préavis pour les contrôleurs aériens. Une décision qui intervient suite à une requête formulée le 15 janvier dernier par la direction de l’aéroport international Princess Juliana. Ce jour, une grève surprise des contrôleurs avait entraîné l’annulation et le retard de près de 1.600 vols. Dans son ordonnance, le juge interdit les actions collectives qui n’ont pas été annoncées au moins quatorze jours à l’avance. En cas de non-respect de cette décision, l’union syndicale des contrôleurs aériens (Windward islands civil servants union) devra s’acquitter d’une amende journalière de 100.000 dollars américains.